Publié dans Economie

Problèmes de la JIRAMA - Des solutions pérennes proposées d’ici vendredi

Publié le lundi, 18 février 2019

Entre les délestages et les coupures incessantes de l’eau, les usagers de la JIRAMA, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, commencent à en avoir marre. Les plaintes fusent de plus en plus. « Pour y remédier, des solutions pérennes seront proposées d’ici vendredi », a affirmé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, hier, lors de l’ouverture officielle de la Semaine de l’énergie à l’hôtel Panorama. Effectivement, durant cette semaine, toutes les parties concernées, à savoir l’Etat, la JIRAMA, les compagnies pétrolières ainsi que les investisseurs se réuniront autour d’une même table afin de solutionner les différents problèmes liés au secteur énergétique. « Cette semaine est une occasion pour discuter des différents problèmes auxquels l’énergie fait face en ce moment, et trouver des solutions durables et pérennes pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés, notamment de doubler la production du pays d’ici cinq ans et de permettre à plus de la moitié de la population d’accéder à l’électricité. C’est aussi une opportunité de revoir les contrats de fourniture d’électricité entre la JIRAMA et les parties prenantes », explique le ministre.

 

 Sur le court terme 

En tout cas, en attendant, une solution à court terme a déjà été mise en place depuis le week-end dernier au niveau des différentes centrales de production pour suspendre les coupures de courant incessantes au niveau de la Capitale. « Depuis samedi, nous avons décidé de doubler les stocks journaliers de carburants auprès des centrales pour que ces dernières puissent fonctionner normalement même si le niveau de l’eau au niveau d’Andekaleka n’est pas suffisant. Les coupures d’électricité ont ainsi cessé depuis. A noter que ce volume de stocks est passé d’environ 150m3 à 300m3 par jour », détaille Olivier Jaomiary, directeur général de la JIRAMA. De ce fait, l’augmentation de la consommation de carburants permettra à la centrale d’Ambohimananmbola de faire tourner plus de turbines pour répondre aux besoins en énergie de la population tananarivienne. Pour rappel, le Président de la République, Andry Rajoelina, a déjà proposé une solution à la JIRAMA, celle « d’importer directement du fuel lourd et de réduire ainsi ses dépenses à plus de 30 % ». En tout cas, les parties concernées comptent avancer d’autres solutions pour développer le secteur de l’énergie. 

Rova Randria

Fil infos

  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
  • Direction Générale de l’ARAI - Un homme de l’intérieur prend les rênes
  • Premières pluies - Les infrastructures déjà mises à très rude épreuve
  • Actu-brèves
  • HCC - Trois anciennes ministres réintègrent l’Assemblée nationale
  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

A bout portant

AutoDiff