Publié dans Economie

Chicky - Du poulet dans le palais !

Publié le mardi, 19 février 2019

Chicky, connu également sous l’image de KFC malgache est un « fast food » spécialisé dans la commercialisation de « wings » ou ailes de poulet, mais également de « tender » ou blancs de poulet. « Crée en juin 2017, l’idée de Chicky consiste à vendre des produits à la fois bons mais surtout préparés de manière naturelle, c’est-à-dire sans produits chimiques. En plus, tous nos poulets sont frais », explique Yohann Cattiau, directeur de l’établissement. En gros, Chicky œuvre dans la restauration à la fois rapide et saine. Le choix des consommateurs s’oriente généralement vers les ailes de poulet. « Le restaurant commande au total 200 kg de poulets par semaine. Les 100 kg sont consacrés spécialement aux ailes de poulet, tandis que les 100 kg restants sont destinés aux blancs. Les clients préfèrent beaucoup plus les ailes de poulet vu notre dépense hebdomadaire car les blancs sont encore transformés en boulettes et steaks », explique Fabiola, manager du restaurant.


Comme toute autre entreprise, le directeur du « fast food » se plaint de la concurrence déloyale au niveau du marché. En effet, le secteur informel pèse lourd  sur ses activités. « Les activités informelles représentent un obstacle à l’épanouissement de nos activités. Etant donné que nous sommes une entreprise très réglementée, nous déclarons tous nos revenus et tous nos employés. En plus, nous payons l’impôt. Pourtant, nos concurrents ne suivent pas ces principes. Cependant, ce sera mieux si tout le monde entre dans le cadre légal. C’est pourquoi nous invitons tous nos concurrents à régulariser leurs activités pour que tout le monde puisse  se trouver au même pied d’égalité », recommande le directeur avec insistance. Afin de mieux créer de l’emploi mais en même temps d’agrandir ses zones géographiques, Chicky projette d’ouvrir deux établissements par an. D’ailleurs, Chicky Behoririka possède en ce moment deux annexes dans la ville, notamment à Analakely et au centre commercial Urbania.
Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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