Publié dans Economie

5eme revue de la FEC - Une nouvelle structure à la pompe, une étape essentielle

Publié le lundi, 10 juin 2019

La mise en œuvre de la cinquième revue de la Facilité élargie de crédit (FEC) se termine en juillet. Les membres de la mission du Fonds monétaire international (FMI) ont alors apporté les résultats obtenus par les autorités en fin décembre 2018. « Les résultats sont satisfaisants jusqu'en fin 2018 et devraient rester sur la bonne voie cette année. Les autorités ont respecté tous les critères de performance pour la fin de 2018 malgré un manque à gagner dans la collecte de recette antérieure. Les services du Fonds monétaire international ont reconnu l'engagement des autorités dans le cadre de la Politique générale de l'Etat.

La Banque centrale a accumulé en un temps record un niveau supérieur de réserve de change. Les autorités ont bien progressé dans les réformes structurelles. Cependant, des retards d'ajustement des prix de carburant à la pompe ont entraîné une augmentation des passifs envers les distributeurs » relate Charalambos Tsangarides, chef de mission du FMI. L'établissement d'une nouvelle structure de carburant s'avère alors être une étape essentielle avant de régler les passifs existants avec les distributeurs. Afin d'éviter la récurrence des arriérés envers  les distributeurs à l'avenir, le service du FMI ont encouragé les autorités à adopter un mécanisme de tarification qui aligne le prix à la pompe sur les coûts. En parallèle, cette nouvelle disposition prend en considération les mesures sociales ciblées pour protéger les plus vulnérables de l'impact éventuel de l'ajustement de prix.

Un arrêté ministériel prêt pour adoption

En très bonne voie avec les pétroliers. Les négociations se poursuivent. Une nouvelle structure de prix sera bientôt proposée puisqu'un arrêté ministériel est déjà en cours.

« Vous savez très bien la détermination du Président de la République et du Gouvernement pour qu'un accord soit véritablement acté dans les meilleurs délais. Cela va se faire très bientôt. Un arrêté au niveau du ministère de l'Energie est déjà prêt pour adoption. C'est juste une question de jour. Nous devons baisser bien entendu le prix du carburant puisque c'est un aspect important. Nous essayons  en même temps de voir la manière de régler une bonne fois pour toutes ces arriérés avec les pétroliers » rapporte Richard Randriamandrato, ministre de l'Economie et des Finances. Toutefois,  les membres du FMI ont favorablement salué l'engagement des autorités dans le cadre de la Politique générale de l'Etat pour accélérer les réformes économiques, améliorer la gouvernance et anticiper la lutte contre la pauvreté par le biais des programmes soutenus par la FEC. La loi de finances rectificative récemment adoptée améliore la qualité de dépense avec plus d'espaces budgétaires alloués aux dépenses en infrastructure, en santé et en éducation.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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