Publié dans Economie

Le Premier ministre Ntsay à l’ITM - Faire d’Antananarivo une destination culturelle

Publié le jeudi, 13 juin 2019

La Capitale de Madagascar snobée par les touristes. Les tour-opérateurs opérants à Madagascar sont unanimes pour reconnaitre que la ville d’Antananarivo n’attire pas les touristes. « Tout au plus, le séjour des touristes dans la Capitale malagasy n’excède pas les deux jours, à leur arrivée et à leur départ. Ils optent de suite à des sorties dans les régions », révèle un agent réceptif. La cause de ce désintéressement c’est l’inexistence des sites historiques à visiter à l’exception du Rovan’Ambohimanga et de quelques musées. Contrairement aux autres capitales du monde entier, Antananarivo est certainement la seule à ne pas posséder de sites attirants. Et ce depuis l’incendie du  Rovan’Antananarivo et le Palais d’Andafiavaratra. Hier le Premier ministre Ntsay Christian a annoncé lors de l’ouverture de l’ITM (International Tourismfair of Madagascar) au CCI Ivato des mesures pour pallier ces désavantages de la cité des mille dans le secteur du tourisme. « Nous allons reconstruire le Rovan’Antananarivo pour que la Capitale ne soit plus un simple transit mais une véritable destination pour le tourisme. Nous allons réhabiliter les musées, nous allons construire une Académie nationale des arts et de la culture pour promouvoir le tourisme culturel. Il n’y a pas de raison de ne pas s’engager », a lancé le Pm Ntsay Christian. Celui-ci dévoile ainsi le grand chantier que le régime actuel entamera d’ici peu pour valoriser la culture et l’art malagasy. Le Rovan’Antananarivo comme l’a promis le Président Rajoelina sera achevé avant le 26 juin 2020, soit à la célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de Madagascar. Concernant la construction de l’Académie nationale des arts et de la culture à Antananarivo, le défi est de la réaliser en un an. Il en est de même pour la réhabilitation du Palais d’Andafiavaratra. La réalisation de ce vaste chantier rendra certainement à la ville d’Antananarivo son lustre d’antan. La Capitale de Madagascar possède les infrastructures d’accueil. Avec sa capacité de 6800 chambres et les activités attrayantes, il n’y aura plus aucune raison pour que les touristes ne prolongent pas leur séjour dans la capitale.


Développer les circuits
Parallèlement à cela, l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) développe en ce moment des circuits dont la pratique des randonnées. La marche évite les contraintes des routes mais permet de profiter pleinement du paysage et de l’histoire. A noter qu’Analamanga reste le berceau des rois et reines de Madagascar. L’ORTANA possède, en ce moment,  600km de circuit de randonnées à Analamanga.
Arrivée à la 8 ème édition, le salon du tourisme international (ITM) favorise la diffusion d’une image positive du pays.D’ailleurs, le salon a quitté le village Voara Andohatapenaka pour être dans un espace de plus en plus important car le salon prend une envergure beaucoup plus conséquente chaque année. Plus de 300 stands attendent les visiteurs durant les quatre jours d’exposition qui s’achèvent ce dimanche. Ce chiffre représente une croissance de 21% par rapport à l’année 2018.L’objectif  consiste à montrer le savoir-faire malagasy en matière de tourisme.
 Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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