Publié dans Economie

Saison touristique - Baisse conséquente des visiteurs pour Ankarafantsika

Publié le lundi, 17 juin 2019

Un mauvais début. La saison touristique pour le parc national d’Ankarafantsika commence habituellement au mois de mai pour se terminer en novembre. Toutefois, les touristes ne se ruent pas à la réserve comme à leur habitude. « Chaque saison, à cette période de l’année, les touristes arrivent déjà en nombre pour visiter le parc. Mais ce n’est pas le cas cette année. En effet, en termes de statistiques, du mois de janvier au mois de mai dernier, nous n’avons accueilli que 1 125 visiteurs contre 1 350 l’année dernière à la même période, soit une baisse de 20 % », précise Tahiry Germain Ratsinjovindraihibe, chef de volet écotourisme au sein du parc national d’Ankarafantsika. La principale origine de cette baisse est l’insécurité.

« Le problème est que les touristes étrangers communiquent beaucoup entre eux. Au moindre souci, tout le monde est donc au courant. Et certains finissent par annuler leurs réservations et choisissent d’autres destinations. Pour cette année, le dernier problème au sein du site de Bemaraha a généré une foulée d’annulation des réservations de la part des agences de voyage, allant jusqu’à 30 % » ajoute-t-il.

Nouveaux agents

Toutefois, face à cette situation d’insécurité, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a décidé de prendre des mesures pour assurer la bonne circulation et une bonne prise en charge des touristes. « Depuis le mois de février dernier, nous nous sommes attelés pour solutionner les problèmes de sécurité dans le secteur du tourisme. Avec les Forces de l’ordre, nous nous sommes donc réunis pour trouver des solutions efficaces à court terme. En tout cas, d’ici peu, des » policiers touristiques « vont œuvrer dans différentes zones ayant de grande potentialité comme les îles de Nosy Be et de Sainte-Marie ou encore le parc national d’Isalo » rassure Yves Rakotonianina, directeur général du Tourisme, au sein du ministère. Ces agents, rattachés directement au ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, viendront prêter main-forte au système de sécurité déjà mis en place dans ces régions. « Ils viendront surtout appuyer les guides et autres, et agiront comme plaignants à la place des touristes en cas d’attaque », notifie le DG du tourisme. Les études de mise en place de ces nouveaux agents sont ainsi en cours de finalisation.

Rova Randria

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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