« Le problème est que les touristes étrangers communiquent beaucoup entre eux. Au moindre souci, tout le monde est donc au courant. Et certains finissent par annuler leurs réservations et choisissent d’autres destinations. Pour cette année, le dernier problème au sein du site de Bemaraha a généré une foulée d’annulation des réservations de la part des agences de voyage, allant jusqu’à 30 % » ajoute-t-il.
Nouveaux agents
Toutefois, face à cette situation d’insécurité, le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie a décidé de prendre des mesures pour assurer la bonne circulation et une bonne prise en charge des touristes. « Depuis le mois de février dernier, nous nous sommes attelés pour solutionner les problèmes de sécurité dans le secteur du tourisme. Avec les Forces de l’ordre, nous nous sommes donc réunis pour trouver des solutions efficaces à court terme. En tout cas, d’ici peu, des » policiers touristiques « vont œuvrer dans différentes zones ayant de grande potentialité comme les îles de Nosy Be et de Sainte-Marie ou encore le parc national d’Isalo » rassure Yves Rakotonianina, directeur général du Tourisme, au sein du ministère. Ces agents, rattachés directement au ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, viendront prêter main-forte au système de sécurité déjà mis en place dans ces régions. « Ils viendront surtout appuyer les guides et autres, et agiront comme plaignants à la place des touristes en cas d’attaque », notifie le DG du tourisme. Les études de mise en place de ces nouveaux agents sont ainsi en cours de finalisation.
Rova Randria