Publié dans Economie

OTIV Tana - OTIV Boeny - Même nom, même logo mais aucun rapport

Publié le mardi, 18 juin 2019

OTIV Tana tient à rassurer ses clients. Les problèmes rencontrés par l’institution de microfinances, OTIV Boeny, commencent à avoir des répercussions sur les activités des autres OTIV (« Ombana Tahiry Ifampisamborana Vola » ou épargne mutuelle), plus particulièrement pour l’OTIV Tana présent dans les Régions de Boeny et de Betsiboka depuis 2015. « Les gens ont tendance à confondre l’OTIV Boeny avec l’OTIV Tana Boeny. En effet, nous avons à peu près le même nom, le même logo mais il n’y a aucun rapport. Au début, dans le cadre de la mise en place des institutions de microfinances, le Gouvernement a reçu un appui de la part de la Banque mondiale. Mais c’est à Toamasina que la première OTIV a vu le jour. Vu son succès, le concept s’est vite répandu dans différentes Régions pour arriver à Antananarivo en 1997. Puis, en 2001, l’OTIV Tana a reçu son agrément, et a donc continué toute seule sa route mais avec le même nom », explique le directeur  d’exploitation et de développement de l’OTIV Tana, Andrianjaka Andrianomenjanahary, la semaine dernière, à l’occasion d’un forum dédié aux entrepreneurs qui s’est tenu à Mahajanga, dans la Région de Boeny.  Ainsi, les deux institutions sont complètement indépendantes. C’est pourquoi, l’OTIV Tana a sa propre filiale dans la Région de Boeny. « Nos clients n’ont donc rien à craindre face à la délicate situation par laquelle passe actuellement notre égal, étant donné qu’ils ne sont aucunement concernés », rajoute-t-il.

De plus, avec son agrément, l’OTIV Tana a donc son propre plan d’affaires, ses techniciens et même ses propres méthodes de gestion adaptées à chaque besoin de sa clientèle. Et ce système de fonctionnement lui permet aujourd’hui d’être présente dans dix Régions du pays. « Nous comptons à ce jour plus de 300 000 clients qui nous ont fait confiance. De ce fait, nous essayons d’améliorer nos produits au fil du temps pour ne pas les décevoir », soutient  Andrianjaka Andrianomenjanahary. L’organisation de la 5ème édition du Forum des entrepreneurs, à Mahajanga, fait donc partie de cette initiative de satisfaction. Cette institution veut effectivement appuyer financièrement le développement des PME (petites et moyennes entreprises) malagasy.
 Rova Randria

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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