Publié dans Economie

Saison touristique - Madagascar revient au galop

Publié le jeudi, 11 juillet 2019

Des prévisions encourageantes. La saison touristique s’annonce très bien pour Madagascar. Effectivement, selon une étude réalisée par ForwardKeys, la Grande île est en bonne place pour vivre un boom touristique pour cette année. « Chaque jour, nous analysons plus de 17 millions de réservations. Et au cours de notre étude, il a été constaté que les arrivées à Madagascar en 2018 ont augmenté de 8% par rapport à l'année précédente et de 19% au cours des cinq premiers mois de 2019 » précise Olivier Ponti, de VP Insights, chez ForwardKeys.

Dans les détails, la ventilation des dix principaux marchés émetteurs pour le pays montre que la tendance des réservations s’est nettement améliorée au cours du premier semestre de cette année. « Les arrivées de la France, hormis l’île de la Réunion, principale source de visiteurs, ont augmenté de 33% par rapport à l’année dernière. Quant aux îles Vanille à savoir la Réunion, Maurice, Mayotte, les Comores et les Seychelles, les arrivées ont augmenté de 21% et celles d’Italie de 37%.Les marchés en repli fin 2017 et début 2018, l'Afrique du Sud, l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Chine, ont tous repris la croissance. Seules les arrivées des Etats-Unis, 8ème marché émetteur pour Madagascar, ont continué à baisser, mais cette baisse s’est ralentie », détaille l’étude de ForwardKeys.

Réseau aérien

Ce boom touristique résulte notamment de la hausse considérable de la capacité du transport aérien. Si l’on ne cite que celle de la compagnie aérienne nationale, Air Madagascar par exemple, la capacité à destination de l’Europe a augmenté de 81% sur les neuf premiers mois de 2019, pour pouvoir assurer le tiers des besoins du marché. En plus, elle a aussi lancé un nouveau service bihebdomadaire à destination de Johannesburg. « D'autres compagnies importantes telles qu’Air Austral ou Air Mauritius développent également leur capacité à destination de Madagascar, de 23,6% et 3,8% respectivement entre janvier et septembre par rapport à la même période de l'année précédente. En 2018, la capacité totale sur le réseau international n'avait augmenté que de 1,8% », notifie l’étude de ForwardKeys. En tout cas, « ce sont des données extrêmement encourageantes, qui valident nos initiatives récentes pour rendre Madagascar plus attrayant pour les visiteurs internationaux » s’enthousiasme Boda Narijao, président du conseil d’administration de l’Office national du tourisme de Madagascar, promoteur de la destination.

En plus, les trois quarts des visiteurs à Madagascar sont des touristes dont le séjour dépasse quinze jours, et 19% d’entre eux y passent plus d'un mois. Cette durée de séjour relativement longue représente un facteur clé de la croissance économique de la destination.

Rova Randria

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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