Publié dans Economie

Infrastructures - 217 millions de dollars pour désenclaver les Régions du Sud

Publié le lundi, 05 août 2019

De grands travaux routiers. Le groupe de la Banque africaine du développement (BAD) a lancé officiellement, hier, le projet d’aménagement de corridors et de facilitation du commerce (PACFC). L’événement s’est tenu au Carlton, Anosy. Dans le cadre dudit projet, les partenaires techniques et financiers ainsi que le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics vont collaborer ensemble dans l’aménagement de la RN 9 et de la RN 12A. Les bailleurs de fonds ont alors octroyé 217 millions de dollars pour désenclaver les Régions du Sud. « Les infrastructures routières jouent un rôle essentiel dans le développement économique. PACFC travaille alors l’axe RN 12A reliant Vangaindrano et Fort-Dauphin  ainsi que la RN 9 entre Analamisalampy et Manja. Une fois ce projet effectué, il sera facile d’accéder aux différentes Régions du Sud puisque les infrastructures routières sont améliorées. Les Régions seront alors interconnectées et les producteurs locaux ne rencontreront plus de difficulté à écouler leurs produits. Ce projet débloquera ainsi le potentiel économique des quatre Régions du Sud dont la population est estimée à plus de 3 millions d’habitants », explique Razafimahefa Ando Nantenaina, coordinateur du projet.


 Commerce  international
 En plus de l’aménagement de ces routes, le PACFC renforce les capacités des petites et moyennes entreprises dans le domaine de l’agriculture, la pêche et le tourisme. Le projet met en place un programme de relations d’affaires pour relier ces PME aux grandes entreprises et facilite les échanges sur le commerce international. « Le projet vise à développer les capacités des producteurs locaux qui, jusque-là, n’ont pas suivi les normes internationales. Mais le plus important, c’est que les deux corridors routiers déboucheront sur les façades maritimes, à savoir le port de Tuléar dans le Sud-ouest et le port d’Ehoala dans le Sud-est. Ces deux ports ouvrent Madagascar respectivement sur le marché international, sur le canal de Mozambique, ainsi que sur les pays de l’océan Indien afin de faciliter les échanges commerciaux avec les pays du Marché commun de l’Afrique de l’Est et Australe (COMESA), de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC) et de la Commission de l’océan Indien (COI) »,  évoque Jean Jacques, économiste en chef à la BAD. A noter que la mise en œuvre du projet s’étend sur une durée de cinq ans.
 Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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