Publié dans Economie

« Nosy Tanikely » - Un aquarium naturel à découvrir

Publié le vendredi, 16 août 2019

Une richesse marine inestimable. « Nosy Tanikely » appelée aussi « Ile de la petite terre » est un îlot paradisiaque situé près d’Ambatoloaka, sur l’île de Nosy Be. Le site s’étend sur une superficie de 340 hectares et réserve une beauté exceptionnelle. Etant donné que la période des vacances approche, Nosy Tanikely reste un bel endroit à visiter. « C’est un joyau malgache, un tout petit bout de terre dans l’archipel de Nosy Be. Si quelques lémuriens font partie du décor, Nosy Tanikely est un territoire connu pour la richesse de ses fonds marins, le plus riche de Madagascar, voire de l’océan Indien.

Il s’agit d’un trésor à portée de main », décrit un journaliste de France 2 dans son reportage. Sa biodiversité a fait d’elle une zone marine protégée en 2010. « On y recense plus de 90 espèces végétales et une trentaine d’espèces animales comme les lémuriens, les lézards, les pailles en queue, ainsi qu’une importante colonie de chauves-souris », énumère le site officiel de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM).

L’îlot surprend souvent les touristes. Une courte plongée permet de constater aisément la présence abondante des coraux vivants, teintés de multiples couleurs par les anémones. On peut facilement y observer les tortues marines. Par ailleurs, une structure d’accueil est déjà mise en place pour les activités comme la visite des phares, une aire de repas et une table de pique-nique et bien d’autres encore. En plus, la magnifique plage promet une journée de détente et de bronzage. « Aujourd’hui, il est l’un des sites les plus visités à Nosy Be avec un nombre de visiteurs avoisinant les 23 000 par an », souligne le site de l’ONTM.

Pour rejoindre Nosy Be, les visiteurs ont le choix entre voyager par voie terrestre ou par voie aérienne. En effet, un vol rallie l’aéroport d’Antananarivo à celui de Nosy Be. On peut aussi partir d’Antananarivo en taxi-brousse ou en voiture privée pour arriver au port d’Ankify à Ambanja. Une fois arrivés sur ce nouveau point de départ, les touristes prennent une vedette ou un bateau rapide pour atteindre Nosy Be.

 Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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