Publié dans Economie

Rapratriement de ressources naturelles - Le manque de budget ralentit les démarches

Publié le vendredi, 16 août 2019

Cher payé. Avant-hier, le ministère de l’Environnement et du Développement durable ont rapatrié des Comores 222 tortues radiées. Les démarches de rapatriement ont commencé au mois de décembre 2018, et c’est seulement ce mois-ci que les autorités ont réussi à tout régler. « Ce retard résulte surtout du manque de budget, plus particulièrement au niveau des frais de transport. En effet, il a fallu envoyer aux Comores des boîtes spécifiques pour pouvoir rapatrier ces animaux au pays. Un aller-retour augmentant le coût de transport, surtout que le coût de fret varie selon le poids des colis.

A l’aller, les boîtes ont donc pesé 35 kg mais au retour, leur poids a été multiplié par 8, soit 270 kg. Heureusement, un point d’entente avec la compagnie aérienne nationale a été trouvé avec quelques mois de négociation, sinon le délai d’attente se serait encore étendu », a expliqué Herilala de TSA Madagascar, contacté hier au téléphone. « Cette collaboration a surtout été faite pour faciliter le retour au pays de toutes nos ressources naturelles. Nous savons à quel point cela est important pour notre image mais aussi pour notre économie », soutient un responsable au niveau d’Air Madagascar.

Dépenses supplémentaires  

En tout cas, les frais de transport ne sont pas la seule dépense exorbitante à prendre en compte. « Rien que pour les démarches administratives aux Comores sur les questions de transit, de vétérinaire mais aussi de services douaniers et bien d’autres, nous avons dépensé près de 1 300 euros, soit près de 5 240 000 ariary. Il y a également les dépenses liées aux matériels et aux équipements d’une valeur de 1 500 000 d’ariary », précise TSA Madagascar. Il ne faut pas oublier que ce rapatriement n’est encore qu’une infime partie du travail à faire pour ramener ces animaux dans leur habitat naturel. Pourtant, bon nombre d’espèces endémiques sont encore éparpillées dans certaines parties du monde. Pour le cas des tortues radiées par exemple, des espèces restent encore à rapatrier des Comores, de tout l’océan Indien et même de l’Asie. « Tout le monde doit prendre conscience de la valeur de nos ressources naturelles, et pourquoi nous devons les protéger. Sinon, les trafics illicites continueront. Cependant, les moyens pour les rapatrier ensuite sont encore limités. Par conséquent, notre pays en sort toujours perdant », conclut un défenseur de l’environnement.

Rova Randria

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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