Publié dans Economie

Adduction d’eau - Un budget triplé pour plus de résultats

Publié le jeudi, 22 août 2019

De 20 milliards d’ariary à 56 milliards d’ariary. Actuellement, la Capitale n’est pas la seule à avoir des problèmes d’approvisionnement en eau, mais tout le pays. « Le principal problème est notamment la vétusté des infrastructures ainsi que l’absence d’investissements dans le secteur depuis des décennies. Au fil des années, les infrastructures n’ont pas évolué avec la forte croissance démographique. Par conséquent, elles n’arrivent plus à satisfaire les besoins des usagers. Et cela s’intensifie durant la saison sèche »,  explique Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures.

En tout cas, avec cette augmentation de budget, les autorités concernées pourront investir dans l’amélioration des infrastructures y afférentes. De ce fait, ces investissements ne concerneront pas seulement la Capitale mais plus d’une vingtaine de villes dans les quatre coins du pays. Elles feront l’objet d’amélioration et de renforcement de la production avec les forages ainsi que la construction de stations de traitement. L’objectif étant qu’en 2021, plus aucun des 119 chefs-lieux de District n’aura de problème d’alimentation en eau.

En cours de finition

Pour l’instant, ce sont les travaux d’urgence  engagés par le ministère qui sont en cours de finition. Effectivement, pour la région Est de la Capitale, les travaux de la station d’Amoronakona devront se terminer à la fin du mois. « La station devra être opérationnelle à partir du 10 septembre prochain avec une production de 100m3/heure », détaillent les responsables. Cette station devra notamment couvrir les besoins des utilisateurs du côté d’Ambohimahitsy. Au même rang, les forages sur la partie Ouest de la ville devront également se finir en même temps. Reste à équiper et à opérationnaliser chaque forage réalisé. En tout, il y en a six. Pour les régions Nord, Nord-ouest et Sud, les travaux de construction débuteront à partir de lundi prochain, pour se terminer à la fin du mois de septembre. Tout comme celle d’Amoronakona, chaque station devra produire 100m3 par heure par zone.

En tout cas, mises à part ces solutions d’urgence, en 2020, cinq stations de production conteneurisées seront mises en place afin de renforcer la production d’eau. Elles s’implanteront notamment à Ampasika, à Tanjombato mais aussi à  Sabotsy-Namehana et Ankadimbahoaka.

Rova Randria

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Editorial

  • Vigilance requise
    Attention ! « Mananika ny trambo ». La bête grimpe et rampe. Elle atteint la ligne rouge. Les sentinelles ne doivent pas baisser la garde. De quoi s’agit-il ! En cette semaine qui s’achève ce samedi 6 décembre débutait, le lundi 1er décembre par la célébration de la Journée mondiale de la lutte contre le Syndrome immunitaire déficitaire acquis, le SIDA. Un peu partout dans le monde, surtout dans les grandes agglomérations à risque, les autorités sanitaires organisèrent des manifestations parfois à caractère festif ou autres de nature à transmettre des messages forts sur le danger que représente le VIH / SIDA. Des mobilisations pour la conscientisation de la population notamment des jeunes, population à risque, sur la conduite à tenir. A Madagasikara, comme dans la plupart des pays à population jeune, le pays s’expose de plus en plus dangereusement aux griffes de cette terrible maladie. Ces deux dernières décennies,…

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