Publié dans Economie

Aviculture - Une filière prometteuse pour l’agro-industrie

Publié le dimanche, 15 septembre 2019

L’offre n’arrive pas à honorer toutes les demandes. La filière poulet de chair et œuf à Madagascar offre des opportunités d’emploi pour les uns et permet d’arrondir la fin du mois pour les autres. Sa rapidité de rendement permet de gagner facilement de l’argent. Elle représente alors une grande opportunité d’affaires dans le secteur de l’agro-industrie. « L’aviculture est une source de revenus et un métier fiable. On a juste constaté qu’un dysfonctionnement s’installe au niveau de la production et du commerce par manque de formation des éleveurs pour son exploitation, l’instabilité du prix sur le marché et la qualité des produits pour la sécurité alimentaire des consommateurs. En plus, les aviculteurs ne développent pas leur filière.

Ainsi, ils n’élèvent pendant des années qu’une dizaine de poulets au lieu d’une centaine. Cela est dû à leur faible pouvoir d’achat. En outre, ils n’investissent pas dans la culture de maïs afin de réduire leurs dépenses en provendes. Toutefois, la filière reste prometteuse dans le domaine de l’agro-industrie », avance Razafindramanana John, technicien au sein de Farmshop lors d’une interview à la Foire internationale de l’agriculture.

Selon ce technicien, la viande de poulet s’avère la plus abordable sur le marché. « Un kilo de viande de poulet de chair tourne autour de 10 000 ariary, tandis que les poulets vivants s’achètent à 7 000 ariary chez les grossistes. A noter qu’un Malagasy consomme en moyenne 2,5 kilos par personne par an de viande de poulet, alors qu’un étranger arrive à en manger jusqu’à 20 kilos par an », poursuit-il.

La filière poulet de chair et œuf apporte ainsi une importante contribution à l’économie de Madagascar. Le Gouvernement actuel prévoit de faire procéder à un élevage de 20 millions de poussins qui seront destinés à devenir des poules pondeuses ou des poulets de chair. Cette année, 150 jeunes issus des Districts de Mahajanga I et Mahajanga II, Antsiranana I et II et Brickaville  bénéficient d’une formation sur cette filière.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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