Publié dans Economie

« Tropikaly » - Dévoiler le bon goût des fruits

Publié le mardi, 17 septembre 2019

La toute première start-up transformant les fruits tropicaux en poudre. Si la production de fruits séchés commence à prendre de l’ampleur dans le pays, Tropikaly a décidé d’exploiter les fruits d’une toute autre manière. L’idée principale étant de fournir un ingrédient de qualité pour les gâteaux et les smoothies à l’endroit des consommateurs ainsi que des restaurateurs du pays. « Dans la conception de nos produits, nous priorisons toujours la qualité. Nous voulons dévoiler le meilleur des fruits. Il ne faut pas oublier qu’en tant que pionnier de la filière, nous souhaitons devenir une marque de référence à Madagascar mais aussi dans tout l’océan Indien grâce à la qualité des nos produits » défend Tantely Rakotobe, founder manager de Tropikaly.  

 

En plus de la qualité de ses produits, cette entreprise s’est aussi donné comme mission d’être une source de débouchés pérenne pour les coopératives paysannes productrices de fruits dans les Régions de la Grande île. « Effectivement, nous travaillons de pair avec des producteurs dans les différentes Régions comme Manakara ou encore Ampefy pour fabriquer nos produits. Au fil des années, nous veillerons à perpétuer la collaboration avec les coopérations paysannes pour qu’ils puissent aussi améliorer autant la quantité que la qualité de leur production », précise-t-elle. En tout cas, bientôt, Tropikaly étendra ses boutiques vu que l’entrée en grandes surfaces est en cours de négociation. « Nous attendons tout juste une machine. Ainsi, nous serons aptes à assurer les besoins des grands magasins », s’enthousiasme la directrice de l’entreprise.

Pour précision, Tropikaly a représenté Madagascar, l’année dernière, à l’ « International Business Plan Competition » aux Etats-Unis. Elle a donc terminé en cinquième position sur les 25 pays participants. L’idée étant de mettre en compétition tous les plans d’affaires pour découvrir le meilleur.

Rova Randria

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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