Publié dans Economie

Filière haricot vert - Madagascar deuxième exportateur mondial

Publié le mardi, 24 septembre 2019

Une renommée de plus  pour la Grande île. La filière haricot vert porte haut le nom du pays sur le commerce international. Le groupe Basan à travers sa société Lecofruit se trouve au deuxième rang en matière d’exportation de cette variété de légumes dans le monde et premier exportateur à Madagascar. Avec une exportation de 8000 tonnes par an, l’entreprise se trouve derrière le Kenya. « Nous écoulons chaque année 8000 tonnes de haricot vert sur le marché européen notamment en France.

Cette quantité nous place juste derrière le Kenya qui se trouve à la tête du classement mondial avec 10 000 tonnes de quantité produite chaque année. En ce moment, le cours mondial tourne aux alentours de 32 928 ariary (8 euros)  le kilo. Bien que notre société œuvre dans la filière depuis une vingtaine d’années, l’offre n’arrive toujours pas à honorer toutes les demandes au niveau du marché. La demande reste forte  en Europe, Asie et aux Etats- Unis  », relate Andriniaina Rasoarahona manager communication du groupe lors d’une discussion téléphonique.

15 000 paysans

Pour atteindre ses objectifs annuels, la société collabore avec les paysans. En effet, Lecofruit fait vivre 15 000 cultivateurs. « Nous prenons en charge la culture jusqu’à la vente du haricot vert. Pour produire 8000 tonnes par an, nous avons établi une agriculture contractuelle avec les paysans dans trois zones à savoir la Région d’Itasy, du Vakinankaratra et d’Amoron’i Mania. En ce moment, la filière fait vivre 15 000 cultivateurs. Ces derniers se chargent de la culture  du légume. Aucune machine agricole n’est utilisée pour les cultures. Cueillis à la main, à bonne maturité, les légumes sont acheminés quotidiennement vers les centres d’agréage puis transportés directement à l’usine dans les plus brefs délais. Nous attachons une importance extrême à la fraîcheur de nos produits. L’expédition des conserves de légumes se fait ensuite en container par voie maritime », poursuit-il. Dans sa vision, le groupe prône la promotion de l’agriculture comme pilier du développement de l’économie de Madagascar.

Recueillis par Solange Heriniaina

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Editorial

  • Débrayage inapproprié
    Les employés de la JIRAMA déclenchent un mouvement de grève. Sauvage ou irréfléchie ! Anachronique ou irresponsable ! Anti-économique ou contre-productive ! On hésite de quel adjectif devrait-on qualifier de façon précise cette énième grève du personnel de la JIRAMA. Quoi qu’il en soit, un débrayage dans un service public est toujours considéré comme inapproprié. Quels que soient les arguments avancés pour justifier le geste, un arrêt de travail d’un service public comme celui de la JIRAMA pénalise en premier lieu les usagers. Les clients, pour ne pas le dire la population, se voient priver de leurs besoins fondamentaux : l’eau et l’électricité. En fait, ils sont punis pour quelque chose dont ils n’ont rien à voir. Dans ce genre de situation, les innocents usagers sont toujours les premières victimes. Et éternelles victimes ! Déjà en temps « normal », ils subissent le calvaire dû aux délestages intempestifs et aux…

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