Publié dans Economie

UE - Madagascar - 32 milliards d’ariary pour renforcer la capacité des institutions

Publié le mardi, 01 octobre 2019

L’administration publique connait un retard dans l’exécution des projets d’investissement financés par les bailleurs de fonds. Afin de remédier à cette situation, l’Union européenne (UE) lance deux programmes d’appui à l’Etat malagasy pour une mise en œuvre efficiente du 11ème Fonds européen de développement (FED). L’UE octroie ainsi au total 32 milliards d’ariary pour appuyer les institutions dans le secteur des infrastructures ainsi que l’ordonnateur national. Une cérémonie entrant dans le cadre de la signature d’une convention de financement y afférente s’est alors tenue hier à Antaninarenina.

« L’objectif consiste à renforcer la capacité administrative de l’Etat qui doit gérer une somme importante venant des bailleurs de fonds. De son côté, le ministère de l’Economie et des Finances doit gérer au total 230 millions d’euros. A cause du retard au niveau de l’exécution des projets, nous avons constaté que les institutions ont besoin de supports spécifiques en matière de capacité de gestion administrative, opérationnelle et bien d’autres encore. Ces deux conventions permettent ainsi d’accélérer les projets déjà existants dans le cadre de 11ème FED », explique Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar. A noter que 24 milliards d’ariary serviront à appuyer le secteur des infrastructures, tandis que les 8 milliards restants seront utilisés pour améliorer l’impact et l’efficacité de la coopération entre l’UE et Madagascar dans les trois secteurs de concentration du 11ème FED.

Ces projets d’infrastructures concernent notamment l’aménagement de la rocade Est d’Antananarivo, le programme d’assainissement de la ville des mille, le désenclavement et l’assainissement des quartiers prioritaires de la Capitale, la modernisation des RN6, RN13 ainsi que la RN9 et la RN12 A. Dorénavant, le ministère de l’Economie et des Finances entamera une réforme dans son administration afin d’accélérer l’exécution des projets d’investissement. « A l’époque de nos prédécesseurs, ils rencontraient des difficultés à accélérer les procédures. Je pense que le moment est venu pour changer de paradigme. Avec nos collègues et les autres membres du Gouvernement, nous voulons faire mieux et faire en sorte qu’il n’y ait pas de discontinuité dans notre relation avec l’Union européenne »,  avance Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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