« L’objectif consiste à renforcer la capacité administrative de l’Etat qui doit gérer une somme importante venant des bailleurs de fonds. De son côté, le ministère de l’Economie et des Finances doit gérer au total 230 millions d’euros. A cause du retard au niveau de l’exécution des projets, nous avons constaté que les institutions ont besoin de supports spécifiques en matière de capacité de gestion administrative, opérationnelle et bien d’autres encore. Ces deux conventions permettent ainsi d’accélérer les projets déjà existants dans le cadre de 11ème FED », explique Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar. A noter que 24 milliards d’ariary serviront à appuyer le secteur des infrastructures, tandis que les 8 milliards restants seront utilisés pour améliorer l’impact et l’efficacité de la coopération entre l’UE et Madagascar dans les trois secteurs de concentration du 11ème FED.
Ces projets d’infrastructures concernent notamment l’aménagement de la rocade Est d’Antananarivo, le programme d’assainissement de la ville des mille, le désenclavement et l’assainissement des quartiers prioritaires de la Capitale, la modernisation des RN6, RN13 ainsi que la RN9 et la RN12 A. Dorénavant, le ministère de l’Economie et des Finances entamera une réforme dans son administration afin d’accélérer l’exécution des projets d’investissement. « A l’époque de nos prédécesseurs, ils rencontraient des difficultés à accélérer les procédures. Je pense que le moment est venu pour changer de paradigme. Avec nos collègues et les autres membres du Gouvernement, nous voulons faire mieux et faire en sorte qu’il n’y ait pas de discontinuité dans notre relation avec l’Union européenne », avance Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances.
Solange Heriniaina