Publié dans Economie

Industrie de l’automobile - Un marché encore restreint pour Karenjy

Publié le mercredi, 02 octobre 2019

Aujourd’hui, les consommateurs se tournent surtout vers les voitures importées. De ce fait, le marché de la seule industrie automobile locale, Karenjy, se retrouve restreint. « Le marché local est assez particulier parce qu’il est très petit. Nous sommes malheureusement contraints par le pouvoir d’achat des gens, qui de toute façon, n’ont pas les moyens pour acheter une voiture. Et ceux qui ont les moyens choisissent d’autres marques » explique Luc Ronssin, directeur général de l’entreprise Le Relais, constructeur de la marque Karenjy. Effectivement, le prix de la Mazana II n’est pas à la portée de tous. Il se place aux alentours de 60 millions d’ariary hors TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) pour la version de base. Et en fonction des variances et des options,  ce prix peut monter jusqu’à 80 et même 90 millions d’ariary. La Mazana II dispose notamment d’une dizaine d’options et de variances, entre finition en bois et climatisation. D’un autre côté, l’importation de certaines matières premières comme le moteur contribue également à la cherté de ce produit. Cependant, la Karenjy reste très économique vu qu’elle ne consomme que 6 à 8 litres au 100.

Consommation locale
Jusque-là, les clients de Karenjy sont donc en majorité des entreprises, qui dans leur engagement RSE (responsabilité sociétale des entreprises) souhaitent consommer localement. Selon les explications fournies par le DG de la fabrique, au niveau des particuliers, c’est un peu partagé. « Ceux qui achètent Karenjy ont deux objectifs, le premier est la fierté de conduire une voiture « vita malagasy » et de porter haut l’économie du pays. Et le second point c’est le fait d’avoir une voiture adaptée au contexte du pays en termes d’infrastructures routières », souligne-t-il. Toutefois, ce petit marché reste encore suffisant pour la quantité de voitures produites par l’entreprise. « Aujourd’hui, nous produisons mensuellement trois voitures. Mais nous essayons d’augmenter notre capacité de production à quatre ou cinq véhicules par mois, dès l’année prochaine », précise Luc Ronssin. En tout, une cinquantaine de Mazana II circulent désormais sur les routes du pays. Face à toutes ces contraintes, l’entreprise Le Relais est en train d’étudier la construction d’une nouvelle voiture plus verte, plus écologique mais plus particulièrement adaptée aux besoins et aux moyens des consommateurs.
Rova Randria

Fil infos

  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

AutoDiff