Publié dans Economie

Conseil de discipline financière et budgétaire - 11 sanctionnés sur 17 plaintes traitées

Publié le jeudi, 10 octobre 2019

Mettre fin à la gabegie. Dans le cadre de la célébration de sa première bougie, le Conseil de discipline budgétaire et financière (CMDF) a organisé, hier, une journée de réflexion sur la bonne gouvernance financière à l’Hôtel Carlton Anosy. Cet organe institué auprès du Premier ministre a profité de cette journée pour présenter les résultats de l’étude sur la pratique en matière de recouvrement de recettes publiques à Madagascar. Durant la première année de son opérationnalité, le CMDF a connu un bilan prometteur.

Il a rendu onze décisions portant sur dix sept dossiers mettant en jeu près de 27,3 milliards d’ariary. « Notre organisme se charge de la prévention et de la répression en matière d’infraction de gestion budgétaire. Ces fautes de gestion sont définies comme tout manquement que ce soit intentionnel ou non aux règles régissant les finances publiques. Durant cette année, nous avons enregistré 17 dossiers de saisine qui valent 27.3 milliards d’ariary dans la Région Analamanga. En termes de valeur, ces dossiers comptabilisent une moyenne d’environ 1 milliard 600 millions d’ariary par dossier. Deux dossiers sont en ce moment en attente de session tandis que deux autres en cours d’instruction », annonce Julien Razafindrakoto, directeur général auprès du CDBF.

 Les marchés publics les plus touchés

L’autorité de saisine la plus dynamique est le ministère des Finances et du Budget. Les fautes de gestions les plus fréquentes sont celles relatives aux marchés publics qui regroupent 50% des cas recensés. « De même, en termes financiers, elles représentent 89% de la somme mise en jeu dans les dossiers déposés auprès du CDBF. 35.71% des cas sont liés au non-respect des conditions du choix de la procédure de passation. Les personnes sanctionnées sont des fonctionnaires notamment des hauts responsables comme les maires, les secrétaires généraux, les directeurs généraux, les préfets et bien d’autres encore. Ces personnes risquent de payer une amende dont la fourchette se situe entre 300 000 à 30 milliards d’ariary selon les dommages subis», poursuit-il.  A noter que le Conseil de discipline budgétaire et financière traite uniquement les dossiers ayant fait l’objet d’une plainte.

Recueilli par Solange Heriniaina

 

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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