Publié dans Economie

Candidat Naina Andriantsitohaina - Un partenariat avec les opérateurs économiques souhaité

Publié le vendredi, 11 octobre 2019

Naina Andriantsitohaina a rencontré hier les membres du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM). Pour cette fois, il a débarqué au siège de cette entité située à Ambohijatovo, non en tant qu’opérateur économique mais en tant que candidat à la Mairie.

Pendant une heure et demie, le prétendant au poste de premier magistrat de la ville d’Antananarivo a échangé des idées avec environ une vingtaine de dirigeants d’entreprises sur la manière de rendre la Capitale agréable à vivre, de même que les secteurs où ils pourront travailler ensemble. Naina Andriantsitohaina, qui est à la fois  un ancien président du GEM, a présenté à sa grande famille ses programmes ainsi que les domaines dans lesquels il souhaite l’implication du secteur privé. « J’aimerais qu’on puisse échanger car il y a toujours des pépites qu’on peut récupérer durant les réunions. On les introduit ensuite dans le programme », a déclaré d’emblée le candidat N° 4 à la Mairie d’Antananarivo avant de répondre aux questions de l’assistance. Lui qui imagine une ville d’Antananarivo agencée, propre, sécurisée et éclairée et où règne la discipline. Le côté social,  à savoir l’organisation des marchés, de la circulation, le problème des canaux et des déchets, ont tous été passés au crible durant cette rencontre. Il sollicite ainsi la collaboration avec le Groupement des entreprises de Madagascar afin de mettre en place un partenariat public-privé « gagnant-gagnant ».

Des membres du groupement ont apporté leur point de vue, tout en soulevant leurs inquiétudes sur certains problèmes qui minent la Capitale de Madagascar. Naina Andriantsitohaina, quant à lui, les a rassurés en avançant que des solutions fiables et réalistes existent pour lever les doutes et les appréhensions de chacun.
Questions précises, réponses précises. Tout le monde se dit satisfait de la rencontre. La séance a été levée après un tour d’horloge.
 Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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