Publié dans Economie

« Chairman’s Manufacturing Excellence Awards » - Ciel Textile mise sur son capital humain

Publié le mardi, 15 octobre 2019

Valoriser la culture de l’excellence. C’est dans cet esprit que Ciel Textile organise chaque année depuis plus d’une décennie, le « Chairman’s Manufacturing Excellence Awards » (CMEA).  L’idée étant de récompenser l’expérience de ses collaborateurs pour le travail accompli tout au long de l’année. Effectivement, le groupe a compris que le fait de miser sur son capital humain peut apporter de nombreux bénéfices. « Nous avons pris conscience que nos collaborateurs travaillent mieux quand ils aiment ce qu’ils font et que leurs efforts sont appréciés à leur juste valeur. Ainsi, nous avons mis notre capital humain au centre de toutes nos activités.

Ce qui nous a permis aujourd’hui de nous démarquer dans le secteur textile à Madagascar, mais aussi dans les différents pays où nous sommes implantés. Cet événement nous tient alors particulièrement à cœur parce qu’il nous permet de récompenser nos employés de leur dur labeur, de leur implication et de leur fidélité », a soutenu Harold Mayer, chief executive officer de Ciel Textile, samedi dernier, à l’occasion du CMEA 2019, au Centre de conférence international (CCI) à Ivato. A travers le CMEA, outre la valorisation des ressources humaines, Ciel Textile veut surtout cultiver la valeur essentielle de l’excellence dans chacun de ses employés, tout en générant un esprit de créativité mais aussi d’innovation et de compétitivité. « Cette année, notre chiffre d’affaires à dépassé les 300 millions d’euros pour la première fois. Et cet exploit, nous le devons à nos employés. Le CMEA est donc une occasion pour les encourager dans cette bonne lancée », ajoute-t-il.

Sept récompensés

Cette initiative de l’entreprise a été particulièrement saluée par Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat durant la célébration. « Certainement, si toutes les entreprises prennent conscience de la valeur du capital humain dans leurs activités, elles ne pourront qu’avancer. Certains opérateurs ont tendance à oublier que l’humain est le cœur qui fait fonctionner l’entreprise », a-t-elle défendu durant son discours. Ainsi, une dizaine de prix ont été décernés aux meilleurs employés, parmi les 18 000 collaborateurs du groupe Ciel Textile et aux meilleures usines parmi les 20 entités situées à Madagascar, à Maurice, en Inde et au Bangladesh. Parmi les lauréats figurent Jandine Ida Raharimaminjanahary de l’usine Aquarelle Madagascar basée dans la Capitale, Hanitra Razafimanantsoa pour celle située à Antsirabe, Sedramijoro Ferlin Ernest Ravoaviandriamampionona  de Laguna Madagascar, Jean René Randriamiandrisoa de l’usine Floréal à Antananarivo, Mampionona David Ravelondrainibe de celle d’Antsirabe, mais aussi Herinaina Benjanirina Victor Laria de Tropic Knits Mauritius et Benja Jeremia Ramanankoazy de Tropic Knits Madagascar. Les récompenses ont notamment été attribuées dans les catégories portant sur les thèmes suivants : « Sustainability » ou durabilité, « Act for our community », et « Act for our environment ».  

En tout cas, pour les années à venir, Ciel Textile compte bien étendre ses activités dans le pays, plus particulièrement à cause du fait que Madagascar reste une terre propice aux affaires.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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