En tant que promoteur de l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes, le programme « Fihariana » a tenu à apporter sa contribution lors de ces échanges, autant pour nouer de nouvelles relations avec les différents acteurs présents, mais aussi pour apporter notre point de vue sur le développement de l'entrepreneuriat pour ces deux catégories de personnes », a soutenu Gilberto Herimanarivo, responsable du programme national et également parmi les représentants du pays, lors d'une entrevue. Effectivement, « Fihariana » n'est pas le seul à avoir représenté les couleurs de la Grande île. Ainsi, le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que le représentant de l'Organisation des Nations unies pour le développement (PNUD) ont aussi participé à cet évènement.
Dans cet esprit d'échange, la jeunesse africaine a pu se soutenir mutuellement durant ces trois jours. Le principe consiste donc à s'entraider afin de favoriser le renforcement des relations économiques entre les différents pays du continent africain, notamment dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage, ainsi que les nouvelles technologies. « Effectivement, ce fut une occasion pour trouver des débouchés pour les produits malagasy. L'objectif est de permettre à nos jeunes entrepreneurs de trouver des marchés même s'ils sont encore des novices en la matière. En parallèle, nous avons aussi recherché des partenaires techniques pour le renforcement des capacités et des compétences de nos entrepreneurs. L'idée étant d'avoir des industries performantes, suivant les normes internationales tout en répondant aux besoins du marché », a soutenu Franck Andrianasolo, directeur exécutif du programme « Fihariana ». En tout cas, l'YCA prévoit de regrouper plus d'une cinquantaine de pays d'ici cinq ans. Une aubaine pour les pays déjà membres dont Madagascar, vu qu'ils pourront nouer au fur et à mesure de nouvelles relations avec de nouveaux partenaires.
Rova Randria