Publié dans Economie

Salon International de l’Habitat - Connecter sa maison est désormais possible

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Les solutions connectées sont désormais disponibles à Madagascar. La domotique, regroupant ces nouvelles solutions technologiques nécessaires pour connecter sa maison, est maintenant disponible dans le pays. Ainsi, les opérateurs dans le secteur ont profité de la 21ème édition du Salon International de l’Habitat (SIH) pour lancer officiellement ce produit innovant. L’idée étant de permettre aux ménages malagasy d’être dans l’air du temps. « Les technologies font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien. Et il ne faut pas nier qu’elles nous facilitent vraiment la vie, et ce, à différents niveaux que ce soit dans la vie personnelle ou professionnelle.

En proposant la domotique dans notre pays, nous voulons perpétuer cet esprit de facilité, surtout à la maison. Entre contrôle à distance et programmation intelligente  de tout son système électrique, la domotique propose des solutions adaptées à tous les besoins des usagers. Et elle a de nombreux avantages, comme le gain de temps mais aussi l’optimisation de la consommation énergétique et la sécurisation du domicile », s’enthousiame Avana Raveloson, manager de Domotech, parmi les initiateurs de la domotique à Madagascar, hier, lors de l’ouverture officielle du SIH, à la Zone Forello Expo à Tanjombato. « Effectivement, une maison connectée est dotée de détecteur de mouvement, donc le propriétaire peut régler l’extinction des lumières lorsqu’il n’y a personne dans la pièce. Ainsi, il n’y aura plus d’oubli. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres », ajoute-t-il. De ce fait, les bénéfices d’une maison intelligente ne se limitent pas seulement à la modernité et au confort qu’il offre. Et avec ces fonctionnalités, la domotique améliore également le mouvement et l’accès des personnes à mobilité réduite aux différents appareils de la maison.

Facile d’installation

Dans cet esprit de facilité, l’installation a également été pensée dans ce sens. « Aucun besoin de toucher tout le système électrique ou aux branchements déjà en place pour pouvoir connecter une maison. Pour la mise en place d’un interrupteur par exemple, il suffit juste de trouver le fil conducteur du courant pour le rallier au système. Il en va de même pour les prises », explique Avana Raveloson. Et le tout sera supporté par une centrale commandée ensuite par une application mobile téléchargeable sur son smartphone ou par reconnaissance vocale. En tout cas, l’installation dépendra de chaque utilisateur selon ses appareils électriques et ses besoins en termes de connexion. En tout cas, pour connecter son domicile, l’investissement est encore de taille. Il peut aller aux environs de 700 000 à 1 600 000 ariary. Toutefois, cette solution est déjà développée par plusieurs marques d’électroménagers, mais pour Domotech, le système est en « open source ». Ainsi, ses mises à jour se conforment à celles de ces marques.

Rova Randria

Fil infos

  • Akamasoa - Une école inaugurée par les Présidents malgache et slovène  
  • Fuite d’informations  - La CENI condamne la convocation de son 1er vice-président par la cybercriminalité  
  • Centre Akamasoa - La Présidente de la Slovénie rend hommage au Père Pedro
  • Sahara marocain - " L’initiative du Maroc soutenue par le Royaume- Uni"
  • Visite d’Etat - La Slovénie veut être un partenaire actif de Madagascar
  • Fête de l’indépendance - Le Président appelle les citoyens à hisser le drapeau national  
  • Campagne de dénigrement - Deux ministres dans le viseur d’un député
  • Actu-brèves
  • Route Toamasina-Foulpointe - Démarrage effectif de la réhabilitation
  • Dissensions internes - Le régime fragilisé 

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

A bout portant

AutoDiff