Cet événement étant en effet le moment opportun pour discuter des solutions pour un développement concret du transport aérien dans le pays. A noter que le concept de l’ « Open Sky » ne se limitera pas seulement à la venue des compagnies aériennes internationales. « Effectivement, l’ouverture du secteur aérien se fera à l’international mais aussi au niveau régional. Nous comptons également développer le réseau domestique pour satisfaire les besoins des usagers. Nous sommes ainsi ouverts à toutes propositions de compagnies souhaitant desservir sur les lignes domestiques. Toutefois, nous veillerons toujours à préserver les intérêts de notre compagnie nationale », a précisé le ministre.
Partenaires identifiés
Toutefois, pour atteindre cet objectif, il faut les infrastructures qui vont avec. C’est pourquoi au mois de juillet dernier, l’ADEMA (Aéroports de Madagascar) a lancé un appel à manifestation d’intérêt pour trouver des partenaires afin de développer huit aéroports sur les quatre coins de la Grande île. « Ces huit aéroports ont notamment été mis sur le marché des investissements dans le but de développer l’accessibilité et la connectivité aérienne. Dix-sept prétendants ont manifesté leur intérêt mais seulement sept ont été présélectionnés. D’ici le mois de mars 2020, nous devrions connaître le ou les noms de nos nouveaux partenaires », détaille le ministre. L’idée étant de créer de nouveaux hubs pour compléter Antananarivo, à savoir Antsiranana et Toliara. Pour l’exploitation du réseau domestique, de nouvelles compagnies aériennes viendront enrichir le nombre de celles déjà opérationnelles sur le réseau domestique, et ce avant la fin de cette année.
Rova Randria