Publié dans Economie

Consommation - Un milliard d’ariary de produits nocifs saisis

Publié le vendredi, 24 janvier 2020

Compléments alimentaires, savon et thé amincissants. Après identification et analyse des compositions, l’Agence de contrôle sanitaire et de la qualité des denrées alimentaires (ACSQDA) a qualifié ces produits de dangereux pour la santé. C’est pour cette raison que l’Administration douanière malagasy a procédé à la saisie de près d’un milliard d’ariary (1 721 100 239 ariary) de produits, hier. « Nous avons mené nos enquêtes avant d’en venir à cette saisie. Effectivement, dès leur arrivée au port de Toamasina, ces produits ont déjà paru suspects. La valeur des droits et des taxes à payer pour leur importation était trop basse que la normale. Nous avons donc décidé de plomber le conteneur.

Et nous avons attendu d’être dans la Capitale avant de faire une visite intégrale », a expliqué un agent des douanes malagasy. Dans les détails, en tout, 916 kg de compléments alimentaires interdits, d’une valeur de 1 234 033 439 ariary, 30 048 pièces de savon amincissant d’une valeur de 198 316 800 ariary et du thé amincissant d’une valeur de 288 750 000 ariary ont été saisis par la Douane. Selon les explications fournies par les autorités concernées, « en provenance de la Chine, ces produits ont été introduits et commercialisés sur le territoire national sans avoir reçu une autorisation de la part du ministère de la Santé publique. Effectivement, ils n’ont pas obtenu un certificat de consommabilité de l’ACSQDA requis pour cette catégorie de marchandises ».

Sur le marché

En tout cas, bien avant cette saisie, les importateurs ont déjà commencé la mise en vente des produits sur le marché. « Les ventes se sont surtout faits sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, mais aussi dans des rubriques de santé et de bien-être. Ils y vantent notamment les mérites de leurs fameux produits pour convaincre le plus grand nombre d’acheteurs. Le produit dénommé « Essence de kangaroo », vendu à 10 000 ariary la pièce, figure parmi les plus prisés par les consommateurs pour ses "soi-disant" vertus aphrodisiaques », a précisé la Douane. Cette situation montre bien à quel point les consommateurs doivent rester vigilants dans leurs achats sur la toile, plus particulièrement avec la prolifération des vendeurs en ligne. « Nous lançons ainsi un appel à toute la population pour signaler toute forme de commercialisation de marchandises suspectes, mais aussi d’être vigilante quant à la provenance des produits achetés, tout cela pour éviter de consommer n’importe quoi à cause d’une bonne publicité », concluent les responsables.

Rova Randria

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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