Publié dans Economie

Projet « Akohonakà » - 530 millions d’ariary pour 30 entrepreneurs

Publié le mercredi, 26 février 2020

Un premier déblocage de fonds. Pour le développement de la filière avicole à Madagascar, le programme « Fihariana » a lancé son projet « Akohonakà ». L’objectif étant d’octroyer un financement à tous les entrepreneurs désirant développer leurs activités ou de créer leur propre entreprise dans ce secteur. Dans la concrétisation de ce projet, 30 entrepreneurs en provenance de trois Régions de Madagascar, à savoir Analamanga, Boeny et Atsinanana, ont ainsi respectivement reçu leur fonds de départ, hier à la vitrine du Palais d’Iavoloha. En tout, pour ce premier déblocage de fonds, un financement de 530 millions d’ariary a été distribué entre ces entrepreurs. La somme varie en fonction de l’étendue de leurs activités, pouvant aller de 9 à 36 millions d’ariary selon le dossier présenté par l’entrepreneur. Le quota d’élevage commence juste à 500 poulets élevés, et pourra atteindre les 2 000 têtes. « Toutes les conditions sont réunies pour développer la filière avicole à Madagascar. Une aubaine pour le pays, que ce soit en termes de création d’emplois mais aussi d’amélioration de notre alimentation. Nous sommes en effet soumis aujourd’hui à une baisse de la consommation de viande, entre la baisse de la production de viande bovine et la cherté de la viande de porc. La viande de poulet est ainsi l’alternative la plus adaptée. Et avec le projet « Akohonakà », nous améliorons ainsi notre système d’élevage pour qu’il suive les normes mais aussi pour avoir des résultats en une courte période », a soutenu le Président de la République, Andry Rajoelina, en marge de la remise des chèques aux entrepreneurs. Aujourd’hui, la consommation individuelle de viande de poulet est de 2,5 kg seulement à l’année pour Madagascar, contre près de 28 kg pour notre île voisine, Maurice.

Complet

Le projet « Akohonakà » est un pack complet d’accompagnement, allant de l’encadrement et de la formation aux dons de poussins, sans oublier la recherche de débouchés. Outre le financement, 40 000 poussins ont également été distribués entre les entrepreneurs. Et en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, ces entrepreneurs seront aussi formés sur la gestion d’entreprise et les méthodes modernes d’élevage. Le démarrage de chaque projet est donc imminent. Des résultats sont attendus d’ici les six prochains mois, vu que l’élevage se fera en cycle court. « Souscrire à ce programme est une vraie opportunité pour moi. Lancer ma propre entreprise a toujours été un rêve. Et maintenant, cela va devenir réel. Toutefois, je compte bien m’activer pour pouvoir avoir des rétombées le plus rapidement possible », s’est enthousiasmé l’un des bénéficiaires.

Pour faciliter le démarrage de ces entreprises, le taux appliqué par la BNI Madagascar - banque partenaire - sur ces prêts est notamment de 5 %. Ce premier déblocage n’est que le début d’une longue série, surtout que le projet « Akohonakà » prévoit de soutenir près de 500 entrepreneurs.
Rova Randria

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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