Publié dans Economie

Vanille - Application difficile du prix de référence

Publié le dimanche, 08 mars 2020

Certains commerçants vendent toujours leur vanille à bas prix et ce, malgré les dispositions prises par le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat. Pour rappel, le numéro un du département Lantosoa Rakotomalala ainsi que Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances ont signé ensemble le prix de référence de ce produit à Madagascar. Ainsi, il a été convenu qu’à partir du 26 février, le prix de la vanille à l’exportation est de 350 dollars par kilo. Tandis que les produits préparés seront vendus à 900 000 ariary par kilo sur le marché intérieur. L’objectif étant de revaloriser ce produit de rente, tout en favorisant les acteurs dans la filière.

Et pourtant, la réalité semble très différente. « Pour le cas de Mahanoro, les acteurs de la filière vanille n’appliquent pas encore ce prix de référence. On propose les produis préparés à 550 000 ariary le kilo sur le marché local alors qu’ils devraient coûter 900 000 ariary. Cependant, la qualité de notre produit reste bonne car le taux de vanilline est élevé. Notre Commune récolte 100 tonnes de vanille durant chaque campagne », déplore Rakotoson Hubert dit Salo, député de Mahanoro, vendredi dernier lors d’une entrevue. Les commerçants, de leur part, maintiennent leur prix par crainte de perdre leurs clients. « Personne n’achètera nos stocks si on augmente le prix », témoigne un marchand. 

Par ailleurs, la majorité des agriculteurs vivent encore dans l’insécurité permanente. « A Mahanoro, les gens rencontrent des difficultés à écouler leurs produits à cause du mauvais état des infrastructures routières. De plus, la population locale est toujours confrontée à l’insécurité. Les agriculteurs sont obligés de surveiller leur plantation jour et nuit malgré l’application du "dinam-pokonolona". On a vraiment besoin de l’appui des Forces de l’ordre dans ce genre de situation », poursuit le député.

Solange Heriniaina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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