Publié dans Politique

Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour

Publié le dimanche, 29 juin 2025
« La première réunion à Andafiavaratra en 2019 a permis d’ouvrir un dialogue concret entre les deux pays » « La première réunion à Andafiavaratra en 2019 a permis d’ouvrir un dialogue concret entre les deux pays »

L’actualité se concentre aujourd’hui sur la réunion à Paris qui aborde la question de la souveraineté de Madagascar sur les îles Eparses de l’océan Indien. Il s’agit de la seconde rencontre du genre après celle effectuée au Palais d’Andafiavaratra (Antananarivo) en 2019. La délégation malgache va ainsi présenter ses arguments lors de ce deuxième sommet. En effet, avant de prendre la direction de la capitale française, elle a rassemblé des éléments qui pourraient soutenir et renforcer la position du pays en matière de revendication territoriale. Les membres de cette équipe arriveront avec une collecte de données techniques, historiques et environnementales en vue d’argumenter en faveur de la préservation de la souveraineté de Madagascar tout en continuant d’engager le dialogue avec la France.

Tous unis ou presque

La réunion du jour a rencontré de nombreux appuis allant dans la restitution. En effet, la société civile a indiqué dans un communiqué conjoint regroupant plus de 650 signataires que sur la question des îles Eparses « Madagascar en est l’unique souverain légitime, à part entière et sans condition ». Cela en réponse à la position de la France pour une cogestion. Néanmoins, des voix contre le retour des îles aux Malgaches se font aussi entendre, surtout depuis la diaspora. Perte d’identité à force de vivre loin de la patrie ou simple excès de zèle motivé par la politique ? Quoi qu’il en soit, cette réunion devrait être une vraie occasion de monter l’unité nationale sans considération de toute position politique.

Une équipe pluridisciplinaire

La composition de cette délégation a été révélée samedi dernier, et elle est dirigée par la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata. Composée de huit membres, cette équipe pluridisciplinaire rassemble des diplomates et des experts en matière environnementale et d’économie bleue. On a ainsi le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, Tsimanaoraty Paubert Mahatante, la sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy, le vice-amiral Ranaivoseheno Antoine de Padoue, consultant expert en matière de sureté et de sécurité maritime, le Dr Djacoba Oliva Tehindrazanarivelo, ambassadeur auprès de l’ONU à Genève, Dina Andriamaholy, représentant de la Présidence, ainsi que Elisa Harifera Rabemananjara (Directeur des affaires juridiques, consulaires et du contentieux –(MAE) et la Pr Lisy Tiana Ranarijaona (Directrice générale de la recherche scientifique auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique). Du côté français, les membres de leur comité n’ont pas été communiqués jusqu’ici. 

Nikki Razaf

 

Fil infos

  • Rasata Rafaravavitafika - De directrice au MAE à présidente du Conseil des ministres de la SADC
  • Présidence de la FJKM - Cinq grands pasteurs sollicités
  • Opportunités - Les entrepreneurs prêts à conquérir le marché de la SADC  
  • Conseil des ministres de la SADC - Madagascar prend la relève 
  • Lova Hasinirina Ranoromaro - « Les relations avec les Etats-Unis non affectées par l’affaire des Boeing 777»
  • Ravalomanana et Rajaonarimampianina - Alliance pour des causes antipatriotiques !
  • Sommet de la SADC à Madagascar - Appui unanime des pays d’Afrique australe
  • 23èmes édition Journées de cancérologie de Madagascar - La Polyclinique Ilafy réaffirme son engagement
  • Grand synode de la FJKM - L’élection du futur président en ligne de mire
  • Esport double mixte - Madagascar décroche l’or
Pub droite 1

Editorial

  • Premier jalon
    La réunion du Conseil des ministres de la communauté des Etats de l’Afrique australe s’est ouverte hier mardi 12 août. Une assise dirigée, selon l’usage au sein de la SADC, par le ministre des Affaires étrangères du pays hôte. A partir de cette date, Madagasikara prend en main la destinée politique et économique de la SADC. Soulignons que l’organisation sous régionale n’est pas un super Gouvernement qui supplante le Gouvernement de chaque Etat membre, négatif ! Chaque pays membre est souverain dans la gestion des affaires internes et externes de son pays. La SADC n’est jamais appelée à survoler la souveraineté de chaque Etat dans le rôle et la responsabilité à gérer la cuisine interne de ses affaires. Aucune ingérence de quelque forme que ce soit n’est pas de mise ! Toutefois, la SADC, une structure sous régionale reconnue par la Communauté internationale représentée par l’Organisation des Nations unies, a…

A bout portant

AutoDiff