Publié dans Editorial

En simultané

Publié le vendredi, 28 août 2020

Sans répit, sans repos et sans transition ! Le pays s'achemine vers la sortie de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19. Sauf rebondissement imprévisible du funeste bilan (contaminés, formes graves et décès), la Grande île se débarrassera du SARS-Cov-2 vers la fin du mois de septembre. Pour l'heure, la bataille continue. On n'est pas encore sorti de l'auberge. Certes, le Gouvernement lâche du lest et desserre de façon conséquente l'étau du confinement. Mais, la rigueur des  consignes demeure intacte et chaque citoyen est appelé à se soumettre au respect strict des mesures incontournables. Durant ces cinq mois de lutte contre la pandémie, le Gouvernement n'a concédé aucun répit ni repos. Et même temps, en simultané, les machines  dans les chantiers des grands travaux entrant dans le cadre des promesses présidentielles ne cessent de tourner. Après la Covid-19, il n'y aura pas non plus de transition car on va s'attaquer immédiatement à la relance de l'économie dont les contours ont été déjà prévus.

 

Dès l'entame de la bataille contre Covid-19, le Chef de l'Etat annonça une série de dispositions à caractère social pour soutenir la population et des secteurs porteurs de l'économie victimes des consignes obligatoires entre autres le confinement. En effet, les effets négatifs de la pandémie frappent durement les populations vulnérables vivant dans l'informel et des milliers de travailleurs perdent leurs emplois.

Des actions sociales, le « sosialim-bahoaka », dénommées « Tosika fameno », « Vatsy tsinjo », « Tsinjo fameno » entrent en jeu visant à accompagner les couches sociales vulnérables et les salariés handicapés par  la crise. Le Président Rajoelina en personne supervise l'organisation des distributions dans les Fokontany, à problèmes. Par ailleurs, à Ambatomaro, accompagné de son épouse, il est venu   sur place pour apporter les aides, « Tsinjo Fameno », destinés aux salariés comme c'est le cas de l'entreprise franche « Akanjo ». L'Etat s'engage en coordination avec la CNAPS et la BFV-SA  à mettre à la disposition des travailleurs une enveloppe de 52 milliards Ar. Des prêts à taux zéro allant de 200.000 à 250.000 Ar et remboursables de 12 à 24 mois. Les membres du Gouvernement désignés coachs auprès des quartiers de la Capitale ou des Régions touchées par la pandémie se démènent sur terrain et s'occupent directement des répartitions des vivres.

D'autres, les sociétés et entreprises ne sont pas en reste. Dans le cadre du Plan Marshall décrété par  le régime, une enveloppe de 1.043 milliards sera consacrée à soutenir les secteurs d'activités économiques du pays. Entre autres, le crédit « Miarina » se chargera d'accompagner les PME et PMI sous-forme de prêts au taux d'intérêt de 8%. 15 milliards Ar ont été déjà débloqués jusqu'à maintenant favorisant 280 unités de production (PMI, PME).

Dans le domaine sportif, les grands chantiers de construction des stades ou des piscines « Manara-penitra » promis par le Président à travers le pays n'ont pas connu d'arrêt. En simultané avec la guerre contre la Covid-19, les travaux avancent et seront livrés à temps du moins avec un léger décalage. A noter que 61 stades, 2 piscines olympiques et 18 gymnases sont à construire selon le programme du Chef de l'Etat. A Mahamasina, au Stade Barea, comme ailleurs, les édifices et les terrains prennent forme.

Ndrianaivo

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Andry Rajoelina sur la JIRAMA - « Aucune privatisation en perspective »
  • Carburant frelaté - Des groupes électrogènes de la JIRAMA mis hors service dans le Sud-Ouest
  • 45e Sommet de la SADC - Madagascar entend marquer les esprits
  • Société civile - « Mahitsy Fijery », une nouvelle sentinelle citoyenne pour Antananarivo
  • Procureur général près la Cour d’appel -La vigie de l’action publique
  • Investissements - Mamy Ravatomanga répond à ses détracteurs
  • Crânes du Roi Toera et ses guerriers - Retour au pays au mois août
  • La société civile à la France - La restitution des îles Eparses est une question de dignité, de justice et de droit inaliénable  
  • Baccalauréat 2025 - Un dispositif de sécurité drastique mis en place
Pub droite 1

Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

A bout portant

AutoDiff