Publié dans Editorial

Légitime requête

Publié le vendredi, 02 octobre 2020

Il semble qu’on ne s’accorde aucun repos quelque part là-haut. On travaille sans relâche. La répartition des tâches au sommet de l’Etat fonctionne à merveille. Qu’on le veuille ou non, la bataille contre la pandémie de Covid-19 prendra fin un jour. Les bilans de ces dernières semaines témoignent clairement que le pays est en passe de maîtriser le mal. Les taux de guérison grimpent tandis que le taux de létalité baisse et ce jusqu’au point où il descend même à zéro. Mais à peine qu’on entre dans la phase pour se débarrasser de ce redoutable ennemi qu’est le coronavirus, une nouvelle bataille se profile déjà à l’horizon et s’annonce aussi difficile que complexe à savoir la relance. En effet, le Président en tandem gagnant avec le PM est déjà à pied d’œuvre. Il s’attèle à la mise en orbite de la relance économique du pays. Madagasikara parmi les pays les plus vulnérables encaisse durement les impacts nuisibles de la pandémie du coronavirus. L’économie agonise, le social se désintègre et la politique s’échauffe. Exactement comme partout ailleurs, sous d’autres cieux, le pays va mal. Et pour tout redresser, il en faut des mesures courageuses et radicales. La situation telle que nous vivons exige de la part de tous une coopération franche et loyale. La solidarité internationale est fortement souhaitée. Il faut bien qu’on se donne la main. Une aubaine se présente, l’Assemblée générale (AG) de l’ONU qui, cette année 2020, célèbre son 75ème anniversaire.
Sur la tribune des Nations unies, le Chef de l’Etat Rajoelina et le Premier ministre Ntsay, à deux occasions différentes durant la même AG, ont lancé un leitmotiv commun recommandant « l’esprit solidaire » et ce afin de remettre en marche de façon efficace et rapide le monde.
Le PM qui représente Madagasikara lors du discours solennel de l’Assemblée générale, par visioconférence, appelle la communauté internationale à unir les forces pour éradiquer cette terrible pandémie. Il n’a pas oublié de témoigner aux yeux du monde entier l’efficacité du remède traditionnel amélioré (RTA) le Covid-Organics (CVO) qui a permis d’ailleurs à la Grande île de se défaire de l’emprise de la pandémie.
Pour sa part, le Chef de l’Etat focalise son intervention sur la nécessité d’offrir aux pays en difficulté, les pays pauvres s’entend, terriblement secoués par la crise sanitaire, l’opportunité de pouvoir se relever rapidement. Rajoelina dans son franc-parler habituel demande aux pays nantis d’effacer la dette des pays pauvres. En effet, il est pratiquement impossible pour les pays endettés avant la crise sanitaire de pouvoir sortir du cercle vicieux de la pauvreté après le coup fatal de la pandémie de Covid-19. Certainement, l’écart entre pauvres et riches va se creuser davantage. Le Chef de l’Etat malagasy fait appel aux pays riches pour qu’ils fassent preuve d’humanité. Une légitime requête qui s’inscrit dans le cadre de la nécessité absolue d’une solidarité juste et équitable entre humains.
Pour une fois, les pays riches sont appelés à faire abstraction de leurs intérêts propres au profit des moins chanceux. Nul n’est sans savoir que la vulnérabilité de ces pays en détresse d’aujourd’hui résulte des exploitations ignobles et  injustes de leurs ressources humaines et de leurs richesses naturelles par les principaux pays nantis d’aujourd’hui. Andry Rajoelina évoque un simple retour d’ascenseur !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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