Publié dans Editorial

Approche à revoir

Publié le mardi, 27 octobre 2020

Quatre professionnels du média défraient la chronique ces derniers jours. A la Une des journaux, ils font couler beaucoup d'encre. Sabrina, animatrice d'antenne de Kolo TV, accusée de propagation de fausses nouvelles troublant l'ordre public, fut placée sous mandat de dépôt à Antanimora. Après un séjour d’un mois, elle bénéficia d'un relax suite à une décision présidentielle. Arphine Helisoa, une autre journaliste poursuivie pour propagation de fausses nouvelles et incitation à la haine à l'encontre de la personne du Président de la République, séjourna trente jours à Antanimora. Elle retrouva également sa liberté grâce à un geste du Président Rajoelina Andry.

Harry Laurent Rahajason alias Rolly Mercia, journaliste de carrière, baron du HVM et ancien ministre de la Communication, écope 44 mois d'emprisonnement suite au verdict du Tribunal. La Justice le condamne pour attentat à la sécurité nationale. Une faute lourde mettant en danger la paix civile.

Johary Ravoajanahary, ancien directeur général de l'ORTM au sein du ministère de la Communication, accusé de détournements de fonds publics, est placé en détention préventive à Antanimora. 

Et le débat fait rage sous les chaumières, autour du desk de certains quotidiens et entre amis ou professionnels de la plume. Parfois l'approche des débats se déplace ailleurs. Des dérapages « non contrôlés » sinon « voulus » par les membres dela rédaction de quelques quotidiens qui, sciemment, voulaient induire en erreur le public. 

Pour les cas de ces deux consœurs et deux confrères, on n'a pas besoin l'intervention d'un expert dans le métier de journaliste pour saisir le contour des fautes commises. Les juges, pour étayer les fondements de leurs verdicts, s'étaient basés sur des faits concrets ou réels.

Pour la nécessité d'éclairage auprès de l'opinion publique, il va falloir recadrer le débat. Dans le cas d'espèce, les égarements sur le faux chemin des raisonnements interviennent facilement. On confond inconsciemment ou volontairement, selon le cas, « l'assainissement » aux « règlements de compte » ou encore la « traque de l'anarchie » à la « chasse aux sorcières ! ».  On prête à confusion certaine chose pour embrouiller les esprits des gens.

Nul n'est pas sans savoir que le régime en place présidé par Rajoelina ne ménage aucun effort dans l'objectif de moraliser le système du pouvoir. Tout le monde sait que la gabegie régnait sans partage à l'époque du régime précédent.Les gros bonnets du HVM n'éprouvent aucun souci ni scrupule pour « vandaliser » l'Etat. L'impunité s'érige en règle d'or !

Pour la nécessité absolue de sauvegarder les intérêts supérieurs de la Nation, il fautoserrecentrer le débat ! L'objectivité nous impose à éviter de s'égarer dans un labyrinthe débouchant vers la « périphérie ». Inutile de s'aventurer dans les comptages des journalistes épinglés à cause de leurs égarements. D'ailleurs, personne n'est au-dessus de la loi ! Aussi, faut-il revoir l'approche selon laquelle on aborde un sujet délicat.

Ndrianaivo

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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