Publié dans Editorial

Leçon à retenir

Publié le mercredi, 04 novembre 2020

L’Europe rechute. La France trébuche. L’Allemagne retombe, etc. Le coronavirus revient en puissance dans le vieux continent. Le confinement retrouve son chemin. Les Gouvernements européens n’ont point d’autres choix que d’obliger leurs concitoyens à se remettre au … confinement tout en imposant les gestes barrières. Jusqu’à preuve du contraire, le « confinement » associé de près par les mesures barrières demeure la solution la plus efficace pour endiguer, au plus vite, la propagation de la Covid-19.

Prise au piège par le retour brutal de l’hiver, l’Europe replonge entre les griffes du coronavirus. Fin mars 2020, le vieux continent comptabilisait 418.000 cas confirmés et déplorait 27.309 décès. Et depuis, grâce aux efforts investis notamment l’application du confinement, les données statistiques ont baissé significativement. Mais seulement en peu de mois, la deuxième vague apparaît et sème la panique. Quatorze pays européens succombent de nouveau à la flambée de la pandémie. L’Italie, l’Espagne, l’Allemagne, l’Angleterre et la France à titre d’exemple enregistrent des bilans effarants.  

En France, les derniers chiffres affichent un regain dangereux du nouveau coronavirus. Le bilan du dimanche 1er au 2 novembre fait état de 52.578 cas confirmés en 24 heures et 231 morts. Une situation alarmante qui a poussé le Gouvernement à imposer de nouveau le confinement. Evidemment, la décision provoque le tollé général non seulement dans l’Hexagone mais aussi dans tous les pays européens touchés. Les citoyens rejettent carrément l’idée de subir une nouvelle fois les caprices du confinement. Les opérateurs économiques en particulier les commerçants comptent rouvrir leurs magasins à la moindre occasion. Pour sa part, le Premier ministre français Jean Castex écarte toute éventualité de remettre en cause la mesure bannie, le reconfinement.

Le cas du retour en force en Europe, la deuxième vague, de la Covid-19 nous ramène à réfléchir très au sérieux sur le risque pour Madagasikara d’en subir autant vu le relâchement général constaté. A Antananarivo, le respect du port de masque sur les places publiques est relativement suivi. D’une part, tout le monde ou presque se fait munir de son outil de protection du visage. Mais, d’autre part, le masque ne se trouve pas à sa bonne place. Seules deux personnes sur cinq ont leur masque bien usité. Autrement dit, le nez qu’il fallait bien protéger est laissé à la merci de l’air libre ! Et le respect des gestes barrières laisse totalement à désirer. Le citoyen lambda ne se sent pas concerné par la soumission aux consignes relatives à la distanciation de un mètre. A Analakely, à Behoririka (côté Avance Center), à Isotry tout comme à Namontana ou ailleurs c’est la foire au quotidien. C’est la mêlée partout ! Certes, à l’heure où l’on parle, la pandémie perd de vitesse. Durant la semaine passée, on n’a enregistré que 143 nouveaux cas et on n’a déploré aucun décès. Et la tendance encourageante s’améliore ! Dans les centres hospitaliers, il n’existe que très peu patients à traiter. A Anosiala, l’hôpital dédié spécialement à accueillir les malades de la Covid-19, on n’enregistre que deux malades en traitement.

Evidemment, nous ne sommes pas sortis de l’auberge. La nouvelle flambée des cas de coronavirus en Europe doit être considérée comme une leçon vivante à retenir à notre endroit.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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