Publié dans Editorial

Repos du guerrier

Publié le lundi, 02 novembre 2020

Le Président Rajoelina est de retour au pays. En effet, le Chef de l'Etat s'absenta du pays pour quelques jours durant la semaine du 26 octobre. A en croire le communiqué de la Direction de la communication et des relations publiques auprès de la Présidence, Rajoelina Andry Nirina était en voyage à l'extérieur pour des « raisons privées ». Selon certaines sources autorisées, le locataire d'Iavoloha fit ce voyage pour rejoindre sa famille. Evidemment, les supputations vont bon train. Des esprits mal intentionnés noircissent la toile.

 

L'absence d'un Chef d'Etat du territoire national, en dehors d'un déplacement officiel ou d'une visite d'Etat, crée toujours des vagues. Les citoyens malveillants ne se privent point de commentaires gratuits ou fallacieux. En principe, une sortie à l'extérieur à titre privé du dirigeant aux commandes de l'Etat ne peut avoir que deux motifs valables : « familial » ou « état de santé ». Le Président de la République en tant que personnalité publique de premier ordre ne doit pas sortir de son pays et s'absenter un moment sans raison valable pour éviter des remarques virulentes. Même un déplacement strictement personnel ou privé déchaîne toujours des… animosités. Dans tous les cas de figure, la « sortie présidentielle » suscite toujours des passions, pour la curiosité des uns et des intérêts particuliers des autres. Tout comme si le Président de la République n'a pas le droit d'avoir une vie privée ou familiale. En fait, au-delà de toute considération, le Chef de l'Etat a quand même le droit d'être un père, d'être un époux, bref d'être un chef de famille. Il a le droit aussi de se reposer.

L'arrêt de l'état d'urgence sanitaire, sur tout le territoire national, offre au Chef de l'Etat et à ses collaborateurs de tous les niveaux l'opportunité de souffler un temps soit peu. Il faut le rappeler que ces sept mois de combat intense contre la Covid-19 éreintent tous les combattants. Il a fallu « attaquer » sans relâche pour enfin venir à bout de cet ennemi à la fois invisible et redoutable. Le Président Rajoelina, en tant que Chef de guerre n'avait pas eu le droit de quitter ou d'abandonner le front. Il n'était pas question à Zandry Kely d'enfiler l'étoffe d'un déserteur. Il sillonnait dans tout Madagasikara pour diriger en personne la bataille. Des stratégies ont été mises en œuvre, des plans d'attaque engagés sur terrain, à telle enseigne que la pandémie finit par céder. Evidemment, la lutte ne s'achève point. Vigilance, prudence et contrôle restent toujours de rigueur. Le risque de la deuxième vague plane à tout moment.

Du numéro un du pays en passant par les membres du Gouvernement pour atterrir à l'ensemble du personnel médical national méritent les appréciations du peuple malagasy. Ils ont fait preuve d'abnégation et de dévouement pendant toute la durée du combat. La lutte continue mais d'ores et déjà, il faut rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César. Bravo à tous !

Pour leur part, le Président Rajoelina et la Première dame Rajoelina Mialy jouissent forcément d'une considération à part du fait qu'ils avaient tenu un rôle capital dans la victoire. Félicitations !

Rien de plus légitime si l'on se permet à un repos du guerrier.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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