Publié dans Editorial

Tous, à l'unisson

Publié le lundi, 16 novembre 2020

Tous, ensemble à l'unisson ! En ce jour, mardi 17 novembre, nos héros Barea national affrontent les Eléphants de la Côte d'Ivoire au stade « manara-penitra » de Barikadimy (Toamasina). Un match retour comptant pour les éliminatoires de la CAN 2022. Beaucoup ont été déjà dits. Le match aller d'Abidjan qui nous laisse un sentiment perplexe et cette rencontre d'aujourd'hui où tout le monde notamment les férus du sport-roi osent croire à une victoire. De l'encre, en quantité, a déjà coulé.

L'heure arrive à ce que nous tous fassions preuve d'union sacrée autour de notre Onze national. Le moment n'est plus aux remarques ni aux critiques désobligeantes. Nos braves joueurs attendent des 25 millions de malagasy le soutien indéfectible. Que nous nous mettions tous derrière nos héros !

Le Chef de l'Etat Rajoelina Andry n'a de cesse de répéter et de réitérer l'appel à l'unité nationale. Durant ces vingt-deux mois, presque jour pour jour, pour compter du 19 janvier2019, de son accession au pouvoir, le Président ne rate point toutes les opportunités d'intervention ou de prise de parole qui s'offrent à lui d'interpeller la conscience nationale à la nécessité de l'unité, de l'union de tous les malagasy. « L'union fait la force », dit-on. Une sagesse et une vertu universellement reconnues ! Les enjeux du développement que nous devons tous affronter en face exigent la force de l'unité. Les immenses et complexes défis à relever ensemble ne nous permettent pas de perdre le temps à nous chamailler. Tout est urgent ! Le terrible « kere » dans le Sud égorge, littéralement, nos concitoyens. Une course contre la montre nous impose à ne pas traîner les pieds. Rajoelina, en sa qualité de numéro un de la Nation, le premier responsable du pays, n'a pas la moindre fatigue de rappeler à tous les Malagasy la nécessité de s'unir pour combattre, la main dans la main, ce redoutable fléau, la sécheresse, qui décime les habitants, les animaux d'élevage et les rares cultures. Les insuffisances chroniques de pluies qui s'abattent sur cette partie déshéritées de la Grande île nous interpellent  tous. Les enfants en bas âge et les personnes âgées en sont les premières victimes. Le combat est de taille, il va falloir se serrer les coudes et ne jamais donner l'occasion à la division nous envahir. Etant vu l'état gravissime de la situation dans le Sud du pays, le Président Rajoelina n'hésite pas de faire appel aussi à la solidarité internationale. Bien évidemment que Madagasikara, à lui seul, ne pourra pas venir à bout de ce drame. La mobilisation des pays amis à nous épauler apportera un grand plus.

Le Chef de l'Etat, lui aussi un grand fan et un supporter fidèle des Barea, donne l'exemple à suivre. Il a mis tous les moyens en œuvre pour venir en aide à notre fierté nationale. Sans trop sous-estimer les prouesses de l'équipe adverse, le match d'aujourd'hui est à la portée des Barea. Le fait d'avoir pu marquer un but à l'aller chez les Ivoiriens, dans leur propre stade, nous offre un avantage non négligeable.

Le plus dur reste à faire mais rien n'est perdu ni gagné d'avance. Comme une seule personne, les 25 millions de malagasy soutiennent à bloc les Barea, tous à l'unisson !   

Ndrianaivo

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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