Publié dans Editorial

Que nenni !

Publié le mercredi, 30 décembre 2020

Quelle désolation ! Année blanche. Année noire. A chacun sa couleur ! Et à tous, les malheurs ! Pauvre planète Terre ! Il ne reste plus quelques petites heures et l'année 2020 termine sa course. Enfin, l'année arrive à son terme. Mais quel parcours nous a-t-elle réservés ! Au tout début, le jour du Nouvel An, le 1er janvier, la nouvelle année 2020 nourrit beaucoup d'espoirs. Des attentes légitimes ! De l'espérance dans tous les domaines ! 2020, l'année des maxima, une note maximale de 20 sur 20 ravive les espoirs. En France, un candidat ou une candidate qui aura obtenu la note maximale de 20/20 au Bac sera reçue d'office à l'une des Ecoles préparatoires pour l'admission aux Grandes Ecoles de son choix. Il ou elle n'a pas besoin de subir les tests de présélection réservés au commun des mortels.

 

Cependant, au trois cent soixante-cinquième jour de l'année, le citoyen du monde n'en finit pas de se désoler. L'épidémie du coronavirus, SARS-Covid-2, qui partait de la Chine en novembre-décembre 2019 devait être, selon les estimations des scientifiques, quelque « chose de passager ». En cette fin d'année, le virus résiste. Il perdure. Au contraire, il redouble d'intensité et dans certains cas, se mue en une nouvelle souche ou variante présentant des caractéristiques encore plus dangereuses.  Et le monde n'est pas sorti de l'auberge !

En Angleterre, l'épicentre de la nouvelle souche du Covid-19, la panique atteint son comble. Acculé et pris en tenaille, le Gouvernement se trouve dans l'obligation de recourir aux fatidiques mesures sanitaires malgré la crise de nerf que cela risque de provoquer au sein des sujets de la Reine.

En France, en Espagne et partout ailleurs en Europe, la seconde vague sème la terreur. Panique à bord ! Français ou Espagnols se révoltent et s'en prennent à leurs dirigeants. C'est une « casse-tête » pour les membres du Gouvernement. Le nombre des contaminés ne cesse de croître et celui des décès ne baisse point. Riches ou pauvres, Covid-19 ne fait pas dans le détail.

En Afrique, en dépit de quelque accalmie favorisée par un environnement climatique général dominé par la chaleur, le sale virus rode toujours dans les parages. Dans certains pays comme l'Afrique du Sud, il reprend du « service » tout en se métamorphosantainsi en une nouvelle variante. Et c'est la panique générale !

L'économie mondiale en pâtit. Le confinement, cette option universelle appliquée pour endiguer la pandémie, attaque de plein fouet les bases stratégiques du système économique de la planète Terre. De ce fait, il sape le fondement même du moral des gens.

Le tourisme mondial en particulier s'agenouille sinon à terre ! Etant le secteur le plus frappé, le tourisme meurt à petit feu. La fermeture presque générale des frontières cloue au sol des dizaines de milliers d'avions. Les grandes compagnies aériennes tout comme les petites et moyennes tailles souffrent à mourir. Ibidem pour les autres secteurs. On végète jusqu'au point où chacun attend impuissamment son sort. Et personne n'est en mesure de déterminer à quand le monde parviendra-t-il à boutde cet invisible et terrible ennemi ?

Que nenni ! Au final, 2020 aura été une année de désolation. Quel avenir la nouvelle année 2021 qui pointe son nez va-t-elle réserver pour les humains ?

Ndrianaivo

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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