Publié dans Editorial

Descente sur terre !

Publié le lundi, 04 janvier 2021

Les dures réalités de la vie assomment. Finie la Fête ! Après une quinzaine de farniente la vie reprend son rythme infernal. Au terme de quinze jours ponctués par deux longs week-ends de Noël et de fin d'année au cours desquels les esprits voguent dans les nuages, on redescend sur terre. Pour certains, la majorité des cas d'ailleurs, c'est un véritable clash ! Une chute brutale. Les modestes revenus happés par les caprices de fin d'année tombent à pic au … sol et on se retrouve à … zéro. Déjà, bien avant la Fête, rejoindre les deux bouts consistait à un exercice de combattant.

La crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus détruit les faibles possibilités de la grande majorité de la population. Des milliers de salariés ont perdu leurs emplois. On assistait à un boum du nombre de familles en situation de précarité. Les frais d'écolage, les loyers et les diverses dépenses inévitables de chaque famille entrent dans le domaine de l'impossible voire inaccessible. La pauvreté rejoignant la dimension de misère s'intensifie. Autrement dit, le nombre des « nouveaux pauvres » augmente de façon exponentielle. Le dernier rapport de la Banque mondiale en témoigne. Ainsi, le retour à la vie normale, après les fêtes, s'avère difficile et cela pour la très grande majorité des concitoyens.

Pour d'autres ayant plutôt les reins solides, la descente sur terre se fait apparemment en douceur. En dépit des effets pervers de la Covid-19, une frange appartenant à la classe des aisés ou de nouveaux riches supporte tant bien que mal le retour sur terre. En effet, l'état d'exception provoqué par la pandémie offre, contradictoirement, une opportunité d'enrichissement à certains acteurs sans scrupules. Des grossistes, sans vergogne, profitent de la situation pour augmenter indument le prix des produits de première nécessité (PPN) pour se faire des bénéfices injustes. Les autorités publiques ont beau agir pour endiguer les actes « immoraux » mais rien n'y fait. Pour ce genre d'individus infréquentables, la descente sur terre n'est qu'une formalité banale de la vie quotidienne.

Dans tous les cas de figure, la descente sur terre pour l'ensemble du pays, à l'endroit des gouvernants et des administrés, sonne toujours compliquée. Il se trouve qu'affronter les réalités et les aléas de l'année nouvelle ne rime point du tout avec le rythme de l'aisance ni de la légèreté. Les défis et les enjeux sont de taille.

Le Chef de l'Etat, qui n'est pas du genre à plaisanter ni à dire des bobards, a fixé le cadre général des actions à entreprendre au titre la nouvelle année 2021. Etant entendu la déconfiture causée par la crise sanitaire due à la propagation de la SRAS-Cov-2 dans notre pays l'année passée, il nous faut, à tous les citoyens de la Grande île, fournir de gros efforts afin de pouvoir se débarrasser de la malédiction et de relancer le pays. Certes, la responsabilité des autorités politiques tient une place prépondérante mais la part de charge qui incombe à chacun n'est pas des moindres non plus. Tout le monde sans exception a une part de brique à apporter dans la reconstruction sinon la relance du pays. La barque doit être remise immédiatement à flot. Il faut qu'on rattrape ensemble le temps perdu.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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