Publié dans Editorial

Mille précautions, mille mobilisations, de la prudence !

Publié le dimanche, 18 avril 2021

Péril dans nos murs ! Danger maximal en la demeure ! L'heure est grave ! Le pays, en particulier la Cité des mille, va mal.  Il nécessite mille soins. Mille précautions. Mille mobilisations. De la prudence. Le Président de la République, Rajoelina Andry le reconnait. Le temps n'est pas ou plus à la division, à la négligence, à l'anarchie. La bataille pour la vie s'impose impérieusement, « Aina ity ! hoy Rainimanonja ». La Covid-19, variant sud-africain, ne plaisante pas. Le dernier bilan du week-end ne nous laisse aucun choix autre que lutter.

On enregistre à Analamanga seulement 84 % de nouveaux cas. Le chiffre de 800 a été franchi en quelque deux ou trois petits mois. A l'allure actuelle de la recrudescence de la pandémie, on atteindra d'ici peu la barre des 1 000 cas contaminés. Certes, on ne déplore que 4 décès du dernier bilan mais la course folle du coronavirus fait toujours réflexion voire peur. Depuis le 23 mars 2020, le pays comptabilise malheureusement 531 décès. C'est peut-être peu par rapport aux centaines de milliers de victimes en l'espace de 48 heures sous d'autres cieux mais, toute proportion gardée, la situation est déjà alarmante. Toutes les mesures préventives et curatives sont à considérer.

Précaution maximale ! Le laisser-aller ne rime plus avec l'état actuel de la situation pandémique. Elle requiert une capacité d'anticipation de la part des décideurs. Chacun doit rester pleinement vigilant et être entièrement disposé à se soumettre aux consignes face à ce terrible ennemi. Si la circonstance l'oblige, il va falloir renforcer ou durcir le contrôle. Le morbide état d'esprit disant que « ça n'arrive qu'aux autres » est à bannir à jamais. Mieux vaut plus être trop précautionneux que d'être distrait.

Mobilisation totale. La Nation toute entière se lève et se met au pas. Société civile, mouvement associatif, groupement politique ou social, le simple citoyen, tous de bonne volonté, descendent sur terrains, retroussent les manches et vont en ordre de combat au front. En premier ligne, le Gouvernement, dans sa totalité, dirige la bataille. Il est navrant de constater que certains membres de l'Exécutif donnent l'impression de ne pas être concernés. Il semble que la pandémie ne leur touche pas. Sinon, comment peut-on saisir les comportements quelque peu indifférents de certains. La guerre contre la Covid-19, comprendre variant sud-africain, risque de perdurer si tous les concitoyens, dirigeants et administrés, ne s'investissent pas à fond. Le Chef de l'Etat n'a de cesse de mobiliser dans ce sens. Mobilisons-nous à bloc ! N'oublions pas que nous avions un ennemi commun, la Covid-19.

Prudence maximale ! Si la précaution sert essentiellement en amont pour les besoins de mise en œuvre de la bataille, la prudence est fortement recommandée en aval de la lutte, sur le front, jusqu'à la victoire finale. C'est l'arme fatale qui terrasse l'ennemi. On n'est jamais trop prudent, dit-on. Aucun détail sur le front de la bataille ne sera pas négligé ni sous-estimé. Sous les ordres bienveillants du chef suprême de la guerre, le pays avance et cela en observant toutes les mesures de précaution et de prudence.

On peut très bien vaincre la pandémie. Allons-y ! Mettons de côté ce qui nous sépare et renforçons ce qui nous unit !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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