Publié dans Editorial

IRD de cœur mais pas de poche !

Publié le lundi, 18 octobre 2021


Comme toute formation politique tenant en main le pouvoir, l’IRD n’échappe pas aux vicissitudes des pratiques politiques indécentes. La plateforme présidentielle détient la majorité dans les deux Chambres du Parlement. Le régime Orange règne sans partage. Cependant, à l’intérieur de cette  majorité, des brebis galeuses sèment la discorde.
La devise de la IV ème République, place l’amour (de la Patrie, d’autrui) au premier rang « Fitiavana – Tanindrazana – Fandrosoana », une place de choix traduisant le premier souci des dirigeants de la République.
En réalité, le régime dont le TGV assure la locomotive veut émettre un message clair et net selon lequel on priorise avant toute chose l’Amour, grand « A ». Un précepte inspiré et tiré des Saintes Ecritures « Et l’Amour en est le plus grand ! » selon I Corinthiens 13 : 13. Tous les actes seront dictés et faits en fonction de ce concept divin, basé sur l’amour des hommes, d’autrui. Bref, de la Patrie !
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, n’a de cesse répéter à qui veut l’entendre à travers le pays sa conviction ancrée sur l’amour de ses concitoyens. Les XIII Points du « Velirano » focalisent comme point d’orgue l’amour d’autrui dans toutes les concrétisations des promesses présidentielles.
Tous les grands responsables, ministres et gouverneurs, ainsi que les élus notamment parlementaires, prennent impérativement acte de ce « principe » qui doit être visible à travers comportement et geste quotidiens. Chacun sera jugé par rapport à la fidélité de ses actes, de son comportement vis-à-vis du régime qui, rappelons-le à tout moment, fonctionne sur la base de l’Amour. Et c’est ici que le bât blesse !
Si des uns épousent, par conviction, ce principe divin cher au régime Orange, d’autres emboîtent le pas par pur … intérêt. Ils rejoignent, au départ, le camp de Zandry Kely pour le « soutenir » non par conviction du cœur mais pour le besoin de la … poche ! Ils n’hésitaient pas à endosser l’étiquette IRD rien que pour se faire passer au verdict des urnes. Au final, ce sont des hauts responsables ou des élus IRD ! Néanmoins, ils n’ont pas mis trop longtemps pour se démasquer. Le voile tombe dès la moindre secousse.
A l’approche des échéances électorales de 2023, certains de ces traîtres se trahissent, d’eux-mêmes. Ils préparent discrètement, encore pour le moment, le terrain. Soutenus par des personnalités diverses qui ne se déclarent pas ouvertement opposées au régime Orange mais agissent comme tels à travers le pays.
Le nettoyage du régime, du parti et de la plateforme s’impose. Le moment arrive qu’il va falloir écarter voire isoler les IRD par intérêts.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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