Publié dans Editorial

JIRAMA, l’ingérable ?

Publié le vendredi, 19 novembre 2021

Coupures intempestives d’eau ! Délestages à n’importe quel moment ! Le calvaire à vivre et le calice à boire au quotidien atteignent le point de non-retour.
La Compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) continue allègrement, sans aucun souci à se faire, à tordre le cou des usagers. Il n’y a pas un jour de la semaine où l’on ne subit pas les désagréments des coupures d’eau ou d’électricité sinon les deux à la fois.
Cette semaine qui s’achève en a vu de toutes les couleurs dans plusieurs quartiers de la Capitale sans qu’on ait eu droit à des explications valables. On n’est plus sûr de rien. On ne peut pas établir un petit programme familial. La JIRAMA peut vous lâcher à tout instant. Mesdames et Messieurs d’Ambohijatovo ou d’Ambatonakanga, jusqu’à quand allez-vous nous faire souffrir ? De belles paroles, on en a eu ! De bonnes promesses, pleines jusqu’à la gorge ! Mais, la bête continue de mordre. Et les morsures nous font mal, très mal !
Les appareils ménagers et électroniques, toutes catégories et toutes marques, passent de vie à trépas les uns après les autres ! Ce père de famille, dans le Fokontany de Soarano, qui vient de payer au prix fort la réparation de son mini-chaîne, s’en est plaint. Et il se tait ! Car même s’il crie au scandale, personne d’Ambohijatovo ou d’Ambatonakanga ne l’entendra. Ou bien, ils sont trop occupés ailleurs. Au pire, ils s’en moquent !
La question : la Compagnie nationale est-elle ingérable au point de mener la vie en galère à tous les citoyens usagers ? Une question très pertinente qui, évidemment, attend une réponse sérieuse. Mais, vu les situations antécédentes vécues, elle risque d’être ignorée indifféremment. 
En fait, une Compagnie archi-endettée pourrait-elle être gérée convenablement ? Une Compagnie aux mille problèmes, matériels vétustes, escroquerie en interne (branchements illicites, détournements, sautes d’humeur des syndicats, etc.), pourrait-elle gérer comme il faut ? Une Compagnie avec un personnel à l’état pléthorique pourrait-elle être gérée selon la règle ?
D’autant de questionnements qui, au final, nuisent à un minimum de sérénité au train de vie des usagers. Les décideurs politiques changent de tête à la direction pour enfin remédier au problème récurrent mais rien n’y fait. Les nouveaux locataires d’Iavoloha, fraichement élus et investis, conscients des périls encourus par les désenchantements répétés à cause de la piètre prestation de la Jirama,  promettent des lendemains meilleurs. Cependant, on est à la même enseigne ! Le problème reste entier. Plus d’un régime politique en place a payé fort le prix de sa stabilité et sa longévité, en cause l’ineptie de la Jirama.
On vient de signer le contrat d’exploitation d’une grande Centrale hydroélectrique de Sahofika (Onive). C’est déjà encourageant ! Mais la pleine opérationnalité ne sera effective que dans … 5 ans. L’eau coulera sous le pont et les dégâts vont empirer.
De l’autre côté, les usagers éprouvent de grande difficulté à gérer leurs activités quotidiennes à cause de l’imprévisibilité des coupures de la JIRAMA. Vraiment, on vit au rythme des caprices de notre Compagnie nationale.
Quelle solution à adopter ? Existe-t-elle encore une issue ? En tout cas, un défi que les dirigeants en place ainsi que la Direction de la Compagnie doivent nécessairement relever.
 Ndrianaivo

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Editorial

  • D’utilité publique
     Est reconnu « Service d’utilité publique » (SUP) par l’Etat tout organisme (ONG), une entité qui se met au service des intérêts basiques quotidiens des gens. Exemples : le service de la voirie, les caisses de la Trésorerie publique, les banques, les Postes et Télécommunications (téléphonie mobile), les transports en commun, la compagnie nationale d’eau et d’électricité, etc. Leurs manquements répétés créent des désagréments notables voire fâcheux au bon déroulement du train-train de la vie des usagers, en particulier, de la population en général. L’Etat veille au bon fonctionnement des services reconnus d’utilité publique.Vingt inspecteurs et contrôleurs semenciers émargés au sein du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage (MinAE) ont prêté serment près du Tribunal de première instance (TPI) à Anosy le week-end dernier. Issus des sept Régions dont Alaotra-Mangoro, Analanjirofo, Atsimo-Andrefana, Vakinankaratra, Boeny, SAVA et DIANA, les nouveaux sortants œuvreront tout droit à l’amélioration de la production des semences…

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