Publié dans Editorial

Remontada !

Publié le mercredi, 01 juin 2022


Les dirigeants au sommet de l’Etat se démènent sans relâche. Chef de l’Etat et chef de Gouvernement, les deux têtes de l’Exécutif, parcourent monts et vallées, à même au-delà du territoire national, afin de dénicher les voies et les moyens en vue du redressement … rapide du pays. La relance économique exige des issues, des « voies rapides », parce qu’il faut coûte que coûte rattraper le retard, combler les manques à gagner dus, d’une part, à la pandémie de  Covid-19 qui a durement sévi au cours des trois dernières années et la crise causée par la guerre en Ukraine qui plonge le monde, riches et pauvres, dans une situation chaotique, d’autre part.
Madagasikara, bien avant ces crises innommables, pataugeait dans la boue de la misère. Parmi les cinq pays les plus pauvres du monde, le pays supporte « très mal » les impacts de la pandémie et de la guerre en Ukraine. Le tissu économique se désagrège au fil du jour. Les unités de production commerciales, industrielles et artisanales se disloquent péniblement au point d’accroitre le nombre des sans-emploi. Les prix des denrées alimentaires nécessaires au besoin quotidien du peuple flambent. En tout cas, l’inflation provoquée et par la pandémie mondiale et à cause de cette terrible guerre frappe tous les marchés du monde. Le prix du brut (pétrole) sur le marché international grimpe indifféremment. Ce qui provoque inévitablement une hausse à la pompe. Nous en sommes-là justement. Et le peuple s’appauvrit encore plus !
Tout compte fait, il faudra des actions à effet rapide sinon spectaculaire ou inattendu pour renverser le plus vite la tendance. Une « remontada » de nature à sauver la Nation.
Larousse définit ce mot nouveau et tout récent « remontada » crée sur le terrain de football, en ces termes « Remontée de score inattendue permettant à l’équipe qui perd d’emporter la victoire dans un match de football alors qu’il y a un grand écart de points entre les deux équipes ».
Le Premier Ministre multiplie les rencontres. Un jour, Ntsay Christian, le locataire de Mahazoarivo, organise une séance de travail avec l’équipe de la Banque mondiale afin de déterminer les stratégies à mettre en œuvre. Un autre, il réunit les patrons de Compagnies pétrolières afin, évidemment, de trouver le consensus sur l’éventuelle augmentation des prix à la pompe. Un incontournable tournant qu’il faille discuter. Un sujet délicat, hautement sensible voire « inflammable » qu’il faut négocier avec une bonne dose de prudence. D’autres réunions vont s’enchainer. Le tout pour débloquer aussi vite que possible la situation nationale.
Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, effectue une mission de travail et non de tourisme (svp) à Doubaï et ce pour des contacts de haut niveau dans la stratégie globale de relance … rapide et surtout efficace. Des séances de travail avec de grandes entreprises, multinationales, de la taille du Groupe Al Jaber ou de la Fédération Arabe pour l’économie numérique ont été au programme. La mission a porté déjà ses fruits. Les grands projets présidentiels genre « Tanamasoandro » ou la mise en place du système basé sur le numérique dont entre autres, le métier du digital et l’e-commerce verront concrètement le jour.
La remontada pour la relance rapide n’est pas de l’utopie !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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