Publié dans Editorial

Fol espoir !

Publié le mercredi, 08 juin 2022

Espoir fou ! Espoir d’un fou ! Le petit pauvre footeux (mais pas foutu) malagasy aura-t-il le droit d’espérer une remontada qui à ce qu’on le sache n’est pas l’apanage des autres. Le score de un partout réalisé par notre Onze national, les Barea, à Mahamasina au Stade Barea, relance la folle idée de croire sinon d’espérer à un retournement de la situation en faveur de l’équipe à Hamada.
Etant donné que Madagasikara reste encore dans la course, le prochain match entrant toujours dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 aura lieu en septembre. Les Barea affronteront l’équipe centrafricaine qui a fait, rappelons-le, match nul de un partout contre le Ghana.
Nicolas Dupuis aura le temps matériel de quelques mois afin de peaufiner les préparations. On parle de la possibilité de quelques matches amicaux à une condition certainement que la FMF s’associe avec.
Quatrième et dernier dans le classement du Groupe, l’espoir de voir les Barea de Madagasikara  remonter les rangs est difficile mais non pas … impossible. Les 22 joueurs sélectionnés doivent travailler dur. Un effort particulier de chaque joueur « élu » d’offrir le maximum de lui-même est le bienvenu. Chaque joueur parmi les onze désignés sur terrain par le coach doit se surpasser et faire preuve de pertinence et surtout d’unité sur terrain. L’image même de l’unité nationale  est en jeu. Le tout pour l’honneur, pour la noblesse et pour la dignité de la Nation. Le sentiment de fierté d’appartenir à l’équipe nationale et la volonté de porter haut le flambeau au nom des 25 millions de compatriotes doit toujours les animer. Fier d’être Malagasy et honoré de pouvoir défendre la souveraineté du pays mieux encore les couleurs nationales constitue le grain de sel devant galvaniser leur amour propre et leur fierté !
Les hauts responsables à commencer par l’équipe dirigeante de la Fédération du Football Malagasy ont le devoir sacré de faire en sorte qu’ils soient à la hauteur de la mission qu’ils se sont fixée. Faudrait-on mentionner et rappeler en noir sur blanc que le fait d’être parmi les membres du Comité exécutif de la FMF ne résulte pas d’une quelconque affectation de service indépendamment de leur propre volonté. C’est plutôt un choix personnel de chacun de se porter candidat. Personne ne s’est présenté sous la pression de qui que ce soit. Au fait, le poste au sein de la Fédération, valable dans toute autre discipline, est un acte de bénévolat au service du pays. Le minimum de respect à l’endroit de l’engagement pris et à la dignité du pays oblige à chacun de ne rien négliger. Les bisbilles et autres zizanies ne méritent plus à l’honneur du Sport-roi.
Les autorités étatiques notamment du Département du Sport se doivent d’être à la hauteur de leur charge. Il s’agit ici d’une affaire nationale dans la mesure où l’on défend les couleurs du pays. Le temps est venu qu’on remette à la place qu’il mérite le Sport malagasy. Une stratégie nationale structurante bien ficelée pour la promotion durable de Sport fera mieux !
Le pays en a assez des déceptions, des humiliations et des faux-bonds. Mesdames et Messieurs, veuillez nous raviver l’espoir de gagner à même d ’un fol espoir !

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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