Publié dans Editorial

Diaspora égarée !

Publié le mercredi, 31 août 2022

Le RMDM – Diaspora, branche de l’Opposition au sein du Rodoben’ny malagasy ho amin’ny demokrasia eto Madagasikara (RMDM) à extérieur, s’égare de mal en pis. Les dirigeants, principalement installés en France, dont entre autres Marc Randrianisa dit Marco se radicalisent et constituent l’aile dure du mouvement. De déclaration fracassante en déclaration incendiaire, Marco et consorts s’aventurent dans un terrain miné et dangereux.

Le jeudi 24 août, la bande à Marco s’est lancée dans une déclaration choquante voire provocatrice. Une déclaration qui suscite l’indignation générale. Même des adhérents actifs du RMDM évoluant dans le pays désapprouvent le geste. Les Alain Andriamiseza et compagnie ont tenu à se démarquer et affichent publiquement leur désaccord bien qu’ils ne soient pas forcément contre à l’objectif visé.

En substance, la teneur du « message de discorde » est sans appel, le RMDM - Diaspora réclame, depuis la France, le départ de Rajoelina Andry avant le 3 septembre, c’est-à-dire, en fin de semaine en cours. En fait, la déclaration incendiaire se veut être sans équivoque : « Nous vous appelons, vous qui en avez marre de souffrir et marre de souffrir de la dictature M. Rajoelina en France à vous lever. Nous n’avons pas besoin d’aller sur la place du 13 mai. Laisser la Police monter la garde, nous ferons sauter la ville où nous vivons… On n‘a pas besoin que Rajoelina se présente en 2023, on virera Rajoelina et ses sbires avant 2023 ». Il va sans dire que de telle déclaration sans fondement ne laissera pas indifférente l’opinion. Raison pour laquelle la grande famille politique dans laquelle est issue le RMDM diaspora se désolidarise de cette « sortie » inadmissible. Notons que Marco, l’auteur du moins le principal initiateur de cette bêtise, a déjà été condamné à trois mois d’emprisonnement en France. Il n’est pas du tout un inconnu de la Justice française !

La Grande île est un Etat dont l’assise se réfère aux fondamentaux de la démocratie. Le régime en place qui tient la barre de la direction des affaires nationales émane d’une élection libre et acceptée de tous. Rajoelina Andry et la nouvelle équipe qui s’installent depuis 2019 prirent les rênes du pouvoir à l’issue d’une alternance en bonne et due forme. Pour ainsi dire que réclamer, gratuitement comme c’est le cas présent, le départ des tenants du pouvoir  relève d’une pure idiotie sinon d’une vulgarité sans précédent ou bien d’une folie de grandeur digne des fous aliénés que même ces camarades de lutte s’écartent de son triste chemin. Evidemment, le RMDM Foibe ne s’oppose point au départ de Rajoelina et son régime seulement, il y a un protocole, un passage obligé, qu’on doit obligatoirement respecter. A ce rythme d’égarement, Marco et ses acolytes finiront un jour à payer très cher et rendre compte de leurs nuisibles et délétères actes.

Dans quelques mois sinon dans une année au plus tard, le pays s’apprêtera à affronter le jugement des urnes, il faudra attendre en toute tranquillité la date de l’échéance fatidique. Inutile de gesticuler ou de s’affoler ! La meilleure option qui vaille la peine d’être adoptée repose sur la préparation méthodique que d’autres formations sérieuses le font. Point la peine de verser dans des déclarations insensées traduisant un égarement d’esprit aux conséquences destructives. 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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