Publié dans Editorial

Toujours à l’honneur !

Publié le lundi, 03 octobre 2022

A tout seigneur, tout honneur ! Dans un pays qui prend au sérieux l’avenir de la Nation, l’éducation, cette noble mission, occupe toujours le devant de la scène. Première servie, mieux traitée, l’éducation nationale se taille la part du lion !
Dans le cadre général des recrutements des agents de l’Etat, le secteur de l’éducation rafle la mise. A l’issue du dernier Conseil des ministres, l’Etat va procéder au recrutement des fonctionnaires. Dans les faits, 17.900 postes budgétaires ont été créés et répartis entre les départements ministériels et certaines institutions jugées prioritaires. Les départements gérant les domaines touchant  directement la vie de la population tels l’éducation et la santé publique de même  la sécurité et la Justice se partageront du plus gros paquet. En effet, sur les 17.900 postes à créer, 17.200 postes seront attribués à ces institutions susmentionnées. Et le département de l’éducation nationale s’adjurera de la plus grosse tranche avec 9800 postes budgétaires, soit plus de la moitié de l’effectif global à recruter.
Le message émis de la colline d’Iavoloha est clair ! Il faut être maladivement obscurci sinon obstrué des deux sens, de l’ouïe et de la vue, pour ne pas  le capter tout au moins le saisir.
A travers le projet de Loi de Finances initiale, PLFI 2023, le Gouvernement sous la conduite éclairée des deux chefs de l’Exécutif, Rajoelina Andry Nirina et Ntsay Christian, met en évidence leur souci d’améliorer les conditions d’existence des 25 millions de malagasy. Le défi est colossal et les enjeux de taille. Concrétisation du Velirano oblige voire s’impose !
Le Velirano Point IV : « L’éducation pour tous » prévoit, entre autres, de garantir un système éducatif pour tous et promouvoir l’excellence, etc. Des engagements que le Chef de l’Etat Rajoelina n’a pas le droit d’omettre.
Mais pour un pays aux moyens matériels (financiers) limités comme Madagasikara, consacrer la plus grosse partie du Budget de l’Etat à des domaines non rentables dans l’immédiat relève d’une volonté politique hautement assumée et d’un courage de gouvernance sans risque. Pour une population jeune, à grande majorité de moins de quinze ans, le besoin sans cesse croissant en éducation se constate à l’œil nu et donc ne se discute pas. Certainement, une grande partie de ces 9800 postes attribués à l’Education seront affectés au recrutement d’enseignants notamment au niveau de  l’Education de Base.
Attention, il n’y a pas que le recrutement d’enseignants, il y en a aussi et surtout leur formation. Il ne suffit pas d’étoffer en effectif les écoles publiques, il va falloir nécessairement se doter d’un Corps enseignant suffisamment « armé ». Il faut améliorer urgemment le niveau des élèves malagasy. Le rapport de l’UNICEF sur l’apprentissage à Madagasikara est accablant. Cet organisme onusien pointe du doigt l’état déplorable du niveau académique et pédagogique de ceux ou celles à qui sont confiés le transfert du savoir aux élèves du petit peuple dans les EPP et aux CEG. Le niveau des élèves baisse au fil du temps.
Rien de plus normal et légitime si les tenants du régime orange honore en première ligne l’éducation  et la santé publique. Par tous les moyens, il faudra apporter une solution urgente et efficace si l’on veut  contribuer à l’épanouissement des générations présentes et futures.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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