Publié dans Editorial

Un leadership mérité !

Publié le mardi, 04 octobre 2022

La Grande île recevra le prochain Panel international Cacao fin en juin 2023 à Antananarivo. Pour ceux ou celles qui sont branchés dans ce secteur porteur, il s'agit d'une victoire gagnée à bras le corps par le ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC). Au cours de la 106 ème réunion du Conseil de l'Organisation du Cacao (ICCO) à Abidjan, le mois dernier, le 29 septembre, la délégation malagasy conduite par le ministre Razafindravahy Edgard s'était livrée à une bataille acharnée et un pari de taille pour remporter ce prochain rendez-vous à Antananarivo. De facto, Madagasikara s'est adjugé la première place mondiale dans la production de cacao. Un rang que la Grande île mérite. 

 

La culture de cacao a été introduite à Magagasikara au début du XXème siècle par les colons dans le Triangle du Nord. Le micro climat de la région s'adapte bien aux exigences naturelles du nouveau produit. La production s'améliorait en quantité et en qualité au fil du temps. Les plantations coloniales de l'époque produisaient 120 tonnes. Un siècle plus tard, la production atteint plus de 6000 tonnes. Avec l'amélioration constante des méthodes de culture, le volume de la production s'accroît davantage. La bonne réputation du cacao de Madagasikara n'est plus à démontrer. Les milieux professionnels de la chocolaterie reconnaissent la renommée de la qualité du cacao malagasy qui jouit d'une finesse et d'un goût exceptionnels. La Maison Ramanandraibe à travers la « Chocolaterie Robert », une excellente marque de Chocolat dans la Grande île, fait le bonheur des amateurs de grande saveur. La filière cacao se porte bien et est appelée à se développer encore plus. Notons au passage que Madagasikara a réussi à déjouer les pièges des cacaos artificiels que certains laboratoires européens voulaient à un certain moment jeter des bâtons dans les roues du cacao malagasy. A rappeler que le Grand Triangle du Nord, plus précisément à Antalaha, pratique la culture de la vanille, l'autre produit d'exportation d'excellence, qui fait la renommée de la Grande île. La vanille fut introduite à peu près au même moment et à la même région. Bon an mal an, Madagasikara réussit à maintenir sa place de premier producteur mondial de la vanille dont la qualité garde toujours sa saveur et son parfum de premier choix.

A Abidjan, lors du dernier Conseil de l'Organisation du Cacao (ICCO), les  participants n'ont pas tari d'éloges aux responsables étatiques malagasy et les opérateurs évoluant dans le secteur présents à la réunion de leurs efforts à garder et à améliorer davantage la production du Cacao dans la Grande île. Les amateurs de la finesse du goût et de la saveur exotiques  ne se privent d'apprécier ce produit d'exception.

Le choix de Madagasikara d'abriter le prochain Panel international du Cacao fin en 2023 à Antananarivo consolide son rôle de leadership. Le patron du MICC Razafindravahy Edgard a fait de ce pari gagné un défi personnel. Son savoir-faire en tant qu'opérateur économique lui a permis de maîtriser certains arcanes du mécanisme de production industrielle ou agricole. En effet, un opérateur économique aguerri et averti de sa trempe est bien placé pour gérer ce grand département à la fois stratégique et délicat.

Madagasikara le mérite de son rôle de leadership.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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