Publié dans Editorial

L’imbattable !

Publié le mardi, 28 février 2023


La « bête » persiste ! Le virus de la Covid- 19 fait de la résistance. Il continue à tuer. En dépit des efforts colossaux, malgré les sacrifices à même surhumains, le coronavirus montre sa puissance et ne compte pas disparaitre de sitôt. Un vrai dur à cuire, dit-on, c’est malheureusement vrai !
En trois ans, 2020 à 2023, la pandémie a fait 1 422 victimes pour le cas de Madagasikara. Sans évoquer les déficits, en tout genre et dans tous ses états, que le pays voire le monde a subis. Tout récemment, elle a fait une victime. Selon le dernier bilan publié par le ministère de la Santé, la seule autorité habilitée à communiquer officiellement l’état de la situation sanitaire à Madagasikara, un patient a succombé des suites de cette terrible maladie. Il y a mort d’homme, attention !
Partie d’une province chinoise, d’un marché de Wuhan, une petite ville de 4 millions d’habitants, la Covid- 19 s’était répandue à travers le monde dont Madagasikara. Les pays à climat tempéré ou froid ont été les plus durement touchés. N’empêche que la Grande île, au même titre que d’autres pays tropicaux africains, n’y échappait pas.
Etant entendu que le seul moyen pour combattre efficacement à la contamination individuelle ou massive du coronavirus consiste à éviter tout contact entre les hommes, alors le confinement reste l’arme la plus pointue ainsi que les gestes barrières (au moins 1 mètre). Et le confinement presque généralisé conduit le pays vers … l’apocalypse ! Les économies nationales de même celle à l’échelle de la planète s’agenouillent. Les pays pauvres payent la facture la plus salée.
Bien que la situation sanitaire globale dans le monde se soit beaucoup améliorée après une lutte acharnée au niveau de chaque pays et dans le monde grâce à une mobilisation générale par le biais  des organismes internationaux (OMS, UNICEF, etc.), la pandémie de Covid-19 parvient encore à maintenir la pression.
Et nous y voilà encore et toujours ! Certes, on n’est plus au moment critique des années 2020, 2021 et le premier trimestre de 2022, mais il faut le dire qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge. L’économie nationale tente tant bien que mal à se redresser. Tous les secteurs fortement touchés tels le tourisme et les activités industrielles s’efforcent de se relever et faute de rechute, on réussira à retrouver le rythme normal d’avant crise pandémique.
Compte tenu de la persistance de la maladie et en vertu des objectifs à atteindre, toutes les mesures et les précautions doivent être fermement sinon impérativement maintenues. A noter que la Capitale et périphéries et certaines Régions demeurent des points d’ancrage de la Covid-19. En effet, Antananarivo avec d’autres restent encore l’épicentre de la maladie. Tant que le virus tue et donc il y a mort d’homme, il n’est pas question pour le pays de laisser place à l’imprudence et au manque de vigilance.
Toute la mobilisation pour la campagne de vaccination et pour le respect d’un minimum de consignes contre la pandémie tient toujours. Il est hors de question pour le pays de se retrouver en ligne de mire de la rechute de la Covid-19. Il faudra maintenir le niveau d’alerte pas forcément maximal mais tout de même élevé surtout dans les lieux publics comme les écoles …
Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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