Publié dans Editorial

Pari gagné !

Publié le vendredi, 16 juin 2023


La Commission électorale nationale indépendante (CENI) se trouve en phase de gagner son pari. En effet, le staff de la Commission nationale dirigée par son président Dama Arsène Andrianarisedo, lors d’un point de presse au siège à Alarobia, fait état de l’arrêtage définitif de la liste électorale et fait part du chiffre de 10 768 135 en guise de nombre d’électeurs inscrits sur la liste arrêtée le 10 juin.
Ayant débuté le 1er octobre 2022, la refonte de la liste électorale et la révision du registre électoral national arrivent à leur terme le 10 juin 2023.Un parcours d’environ huit mois non sans embûches et  parsemé de pièges ! Des difficultés parfois dures à contourner ! Des blocages de toutes sortes ! Des bâtons dans les roues à éviter à chaque tournant ! Les commissaires nationaux ont dû batailler fort. Il leur a fallu surmonter les obstacles en interne et en externe.
En fait, il y a eu de vifs débats au sein de la Commission sur les démarches à suivre. Il a fallu surmonter certaines divergences d’approche. Faut-il reconnaitre que refondre totalement la liste électorale et revoir le registre électoral national relèvent d’un défi de taille et constituent un enjeu politique national de grande envergure. De la pertinence de ces deux outils de base dépend la crédibilité du scrutin.
Le travail de refonte totale de la liste électorale et celui de la révision du registre électoral national intéressent au plus haut niveau les acteurs politiques du pays notamment ceux de l’Opposition et ainsi que les partenaires techniques et financiers de la Grande île. De concert, ils pointent du doigt la démarche adoptée et émettent de sérieuses réserves sur la sincérité du vote au départ des actions de la CENI. Dans la foulée, la composition des membres de la HCC et ceux de la CENI, principales entités en charge des élections à Madagasikara, fait polémique. Ils sont taxés d’être très ou trop proches du régime et de ce fait, ils mettent en réserve sinon doutent à l’indépendance effective de ces institutions. Bref, c’est la crédibilité elle-même de l’élection à venir qui est en jeu !
En tout cas, la CENI n’est pas encore sortie de l’auberge, pas encore au bout de ses peines. Il y a l’étape suivante incontournable qui n’est point des moindres  à savoir les vérifications finales. Et le tout devra se finaliser le 20 juillet 2023.  Ainsi, les listes électorales seront acheminées vers les Fokontany de sorte que les citoyens recensés puissent vérifier leurs noms qu’ils soient réellement inscrits. Pour leur part, les démembrements de la CENI au niveau des Districts tels les CED et les CID procéderont aux derniers traitements avant de faire parvenir leurs fichiers électoraux au Centre national de traitements des données informatiques (CNTDI) afin d’être consolidés. Et finalement, le registre électoral national sera établi le 20 juillet 2023, date sus-mentionnée.
Jusqu’à la date d’aujourd’hui, il faut honnêtement admettre que la Commission électorale nationale indépendante a effectué un travail de Titan. Malgré les critiques récurrentes qui frisent le harcèlement et l’acharnement des détracteurs, l’équipe de Dama Arsène Andrianarisedo ainsi que les démembrements à l’échelle nationale ont pu réaliser un gros travail qui mérite la reconnaissance nationale. Certainement, ils sont en phase de réussir le pari.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Date maudite !
    Treize mai, date à effacer ! Ce samedi, jour pas comme tous les autres samedis, 13 mai 1972, date où les mouvements de grève des étudiants grossis par tous les élèves de la Capitale, prenaient une allure radicale, point de non retour, sur l’Avenue de l’Indépendance, devant l’Hôtel de Ville, baptisée désormais Place du Treize mai. Il y a cinquante-trois ans en ce jour du 13 mai 2025, les Forces républicaines de sécurité (FRS) chargeaient à balles réelles les manifestants à Analakely devant l’ancien Hôtel de Ville. Le sang a coulé ! Il y a eu des morts et des morts ! Les choses allaient se précipiter. Pris de panique sinon aux abois, feu Président de la République Philibert Tsiranana enchaînait des décisions qui aboutirent, au final, à la chute du régime PSD. Le Général de Division Gabriel Ramanantsoa, Chef d’ Etat-major de l’Armée prit les rênes du pouvoir suite…

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