Publié dans Editorial

Justice sociale

Publié le jeudi, 29 juin 2023

Après la terrible pandémie de Covid- 19, le monde, dont Madagasikara, a fait peau neuve, se remet en cause, se crée un cadre nouveau de travail et se donne de nouvelles opportunités, entre autres la justice sociale parmi les humains pour la relance mondiale. 

Le monde se trouve en plein chantier d’élaboration d’un nouvel ordre mondial. Tout récemment à Paris, il était question d’un nouveau pacte financier mondial. Un nouveau cadre de financement qui, en principe, doit offrir de nouvelles possibilités ou chances  aux pays victimes à faire face aux aléas destructeurs de la nature dus au changement climatique lequel changement qui résulte de la pollution causée par les émissions abusives et anarchiques de carbone dans le cadre des activités industrielles des grandes nations occidentales. 

Bien avant, à Genève, se tenait une rencontre de haut niveau, le sommet de l’Organisation internationale du travail (OIT) au cours duquel le Chef de l’Etat malagasy profitait l’occasion pour soumettre un programme dont l’axe principal consiste dans l’amélioration des conditions des travailleurs, autrement dit pour une justice sociale. Madagasikara est l’un des rares pays, en dépit de la situation difficile qu’il traverse,  qui osent faire des pas en avant pour améliorer, tant soit peu, les conditions des travailleurs du pays. Entre autres, le relèvement du salaire minimum de base. Décision courageuse qu’il fallait mettre sur le compte du dirigeant en place. Dans la foulée, le Président malagasy estime nécessaire d’élaborer un nouveau code de travail.

Le processus de mise en place d’un cadre de travail « révolutionnaire » veillant à jeter les bases d’une meilleure condition de travail au nom d’une justice sociale relève d’une lutte de longue haleine. Au moins deux critères entrent en jeu. D’abord, l’ajustement de la situation salariale répondant aux besoins fondamentaux des travailleurs (salariés ou ouvriers). C’est un pari d’envergure difficile, vu la précarité du tissu économique du pays et l’environnement morose, mais pas impossible. La volonté courageuse du patronat à rendre plus viable les conditions de vie des travailleurs pourra, à terme, déclencher positivement une motivation afin d’être beaucoup plus productif et propulsera les entreprises vers la réussite. Evidemment, le goût du risque sera de mise ! A noter que le goût du risque a été pour quelque chose  dans le boum économique des pays riches d’aujourd’hui au départ de la révolution industrielle des siècles précédents.

Ensuite, le respect des droits fondamentaux des travailleurs dans le cadre d’un Etat de droit et également au sein d’un code de travail amélioré, jaloux des droits et avantages des travailleurs. On ne peut pas atteindre une justice sociale sans le respect strict des droits fondamentaux des travailleurs de toute catégorie. Les patrons ont tendance à ignorer le minimum des droits et avantages de leurs salariés. C’est dans ce cas précis que les mouvements syndicaux entrent en jeu. Les leaders syndicaux ont un devoir sacré de militer dans ce sens. La mise en place d’une justice sociale requiert la collaboration de  tous. En effet, il s’agit d’un combat de tous (salariés et patrons). Certes, la participation de l’Etat, dans le cadre d’une lutte tripartite (public, privé et représentants des salariés) contribue sans faute à la relance économique tant souhaitée.

La justice sociale, un bien précieux que tout régime politique, digne de l’être, doit s’approprier.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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