Publié dans Editorial

En plein chantier !

Publié le mardi, 04 juillet 2023

L’air du temps. En plein chantier de reconstruction, les dirigeants en place œuvrent pour la refondation du pays. Les actions de base touchent tous les domaines-clés de l’économie, en particulier, de la vie nationale, en général, entre autres l’éducation, l’industrialisation, l’artisanat, les mines, les investissements, les finances publiques, la traque des grandes délinquances financières ou autres, la bataille contre la corruption et les impunités, etc.Le tout, un vaste chantier qui traduit les efforts de se refaire un nouveau cadre de travail avec en ligne de mire la « relance » de l’économie nationale.
Le choix des termes phares comme « nouveau code », « nouveau pacte », « nouvelle loi »…, n’est pas du tout fortuit ni anodin. Il incarne la volonté réelle des tenants du pouvoir à jeter les bases d’une nouvelle orientation de sorte que le pays puisse se relever.
Quelque départements émergent du lot en l’occurrence le ministère des Mines, le ministère de l’Industrie, du Commerce et de la Consommation (MICC), le ministère des Finances et du Budget (MFB), le ministère de l’Artisanat. Ils sont en plein chantier de refondation du pays.
Le code minier. L’anarchie totale régnait au sein des exploitations minières à Madagasikara. Une contradiction flagrante voire aberrante dans la mesure où le sous-sol du pays regorge de ressources minières pourtant l’économie nationale n’en bénéficie guère. Les populations qui dorment sur de riche trésor vivent dans des conditions de misère intenables. Depuis des années, les responsables publics tournent autour du pot. Ils n’ont pas réussi à élaborer un nouveau code minier, le cadre légal régissant les activités minières à Madagasikara et cela au profit des intérêts directs de la population de base et de l’économie nationale. Il a fallu attendre la mise en place d’une nouvelle équipe motorisée par un nouveau souffle pour que la situation change.
Le MICC en tandem avec le MFB s’arrache les cheveux pour la mise sur les rails d’une nouvelle loi sur les financements des activités économiques, industrielles notamment. En quelque sorte, un nouveau code des investissements que les grands et potentiels investisseurs attendent depuis mais tarde à venir à cause des tergiversations sinon des incompétences de certains responsables en place.
L’ODOF en marche. La nouvelle équipe dirigeante du ministère de l’Industrialisation mène une bataille sans précédent afin de concrétiser le grand projet axé sur « One District, One Factory ». Il s’agit de doter au moins une usine ou une industrie de base à chaque District du pays. L’objectif étant de mettre à la disposition de la communauté de base une unité de production ou de transformation capable de servir le besoin quotidien des ménages ruraux. C’est un projet ambitieux mais il commence à prendre forme.
Pacte de l’industrialisation. L’Etat et le secteur se donnent la main afin de sceller une nouvelle base de travail pour la relance réelle de l’industrie à Madagasikara et ce dans le cadre d’un nouveau pacte qui lie les deux entités. Il s’agit là d’un grand pas en avant pour le bien-être du pays. Il est vrai que le développement des activités industrielles est l’un des leviers propulsant le décollage de l’économie d’un pays. La Révolution industrielle du XVIIIème et notamment du XIXème siècle en Occident constituait le tremplin.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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