Publié dans Editorial

Candidat ou pas candidat !

Publié le lundi, 10 juillet 2023


La date fatidique approche. Sauf radical changement, le scrutin de la présidentielle se tiendra le 9 novembre, pour le premier tour, et le 20 décembre de cette année 2023, pour le second tour, d’après  le calendrier de l’élection présidentielle soumis par la CENI au Gouvernement qui aura le dernier mot. Selon toute probabilité, l’Exécutif emboitera le pas à l’institution d’Alarobia. Ce serait une très grosse surprise, quelque peu déconcertante, si Mahazoarivo, en concertation étroite avec Iavoloha, opte pour un autre calendrier. Certains acteurs politiques, virtuels candidats, s’impatientent. Apparemment, le Gouvernement prend son temps. C’est normal dans la mesure où la publication des dates d’élection, premier et second tour, coïncide à l’appel au vote des concitoyens en respectant le délai imposé par la loi et aussi un appel à candidatures suivi des conditions de recevabilité des dossiers ainsi que les délais voulus par la loi. 
Pas de panique ! Inutile de s’impatienter vainement ni de fantasmer pour des prunes ! Les responsables étatiques publieront le calendrier du scrutin prévu pour la fin d’année au moment voulu. Il y a un minimum de procédures à respecter. Chaque état-major politique, du moins ce qui est digne de l’être, aura largement le temps de se préparer.
Candidat ou pas candidat ! De toute manière, à quoi bon entretenir le flou ? Au final, il s’agit d’un secret de Polichinelle. Les intentions des uns et des autres pour la course à Iavoloha se font lire visiblement ou lisiblement voire facilement sur n’importe quel support, « vakiana fotsiny ». Des descentes sur terrain, des réunions de mobilisation ou de sensibilisation, des congrès régionaux, des meetings politiques, en somme des entrainements ou encore plus des « musculations » pour une mise en condition, le stretching, en vue de la grande compétition mais non pas de vaines  gesticulations pour des balivernes. En fait, on connait déjà qui fait quoi ! A quoi rime ce remue-ménage des états-majors ? Les candidats potentiels se préparent activement chacun de leur côté.
Pour qui est du cas du Chef de l’Etat, en exercice, sa candidature pour un second mandat coule de source. Une candidature qui s’inscrit dans le cadre de la continuité. Logique mieux légitime, la candidature du fondateur du parti TGV pour briguer un deuxième mandat incarne la volonté à parachever le chantier qu’on a débuté. Rajoelina Andry Nirina n’est pas du genre à abandonner en cours de route ou de celui qui ne finit pas ce qu’il a commencé. Cette histoire de double nationalité, qui selon certains acteurs politiques mal intentionnés provoquerait la non-éligibilité du Président en place dans le fait que son dossier de candidature serait irrecevable, ne l’impressionne guère. Il n’a pas froid aux yeux. Toutes les manigances et les trames afin de le décourager auront bien entendu une fin de non-recevoir. Au contraire, toutes ces démarches, l’œuvre des poltrons, consistant à jeter des bâtons dans les roues auront certainement pour effet de l’encourager à aller de l’avant. Madame, résidente à l’extérieur, qui tire les ficelles de méchantes attaques verbales en direction de l’homme fort du pays ferait mieux la boucler. Des boulets rouges qui ne l’atteindront jamais !
Candidat ou pas candidat ! L’essentiel réside dans le strict respect des intérêts supérieurs de la Nation.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

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