Publié dans Editorial

Mois emblématique !

Publié le vendredi, 01 mars 2024

Le mois de mars pointe son nez. Troisième mois du calendrier grégorien, introduit par le pape Grégoire VIII en 1582, le mois de mars entre dans la période climatique charnière, le début du climat intermédiaire devant déboucher vers l’hiver, valable dans la zone géographique de l’Océan Indien  incluant Madagasikara. Mois difficile pour les sujets aux allergies chroniques. Mois chargé d’emblème thématique et porteur de message patriotique destiné aux générations d’aujourd’hui et de demain. Avec le mois de juin, le mois de mars, les deux à la fois d’ailleurs, sont les mois de l’année qui pèsent le plus sur l’attention des malagasy. 

8 mars, date emblématique où l’on célèbre la « Journée internationale de la Femme ». Les femmes africaines profitent à bloc de cette Journée dédiée à la lutte pour sensibiliser sur leurs droits. Le continent noir fait partie des régions du globe où l’on ignore sinon bafoue le minimum des droits humains sur les femmes. Madagasikara, malheureusement, fait partie de ces pays africains où la violence basée sur le genre (VBG) existe dans la vie quotidienne des descendantes d’Eve. Sévices corporels et moraux, viols, meurtres et surtout toutes les formes d’inégalités entre homme et femme sont le lot quotidien des épouses, des mères de famille et des filles. Des pratiques de l’autre siècle qui persistent dans le pays et qu’il faut bannir totalement. Raison pour laquelle la Première dame Mialy Rajoelina, la mère de la Nation, tire la sonnette d’alarme. Elle se lève et va à l’encontre de ce fléau qui mine et qui sape le moral des femmes du pays. Mialy Rajoelina accepte volontiers la sollicitation du FNUAP pour endosser le manteau d’ambassadrice de cette agence des Nations Unies en charge de la Population dans la lutte contre la violence basée sur le genre. Dans six jours francs, le  8 mars, le pays va célébrer cette « Journée ». Des mobilisations, des campagnes nationales, des actions de conscientisation seront au programme aux fins d’enrayer cette pratique obsolète et honteuse.

29 mars, date emblématique et historique au cours de laquelle la Grande île commémore dans la dignité et la souveraineté les crimes ignobles commis par les forces coloniales à l’encontre des combattants patriotes malagasy à cette date du 29 mars 1947. C’est un devoir sacré de mémoire auquel chaque citoyen de ce pays doit assumer pleinement. Chaque pays anciennement colonisé a son « 29 mars ». En effet, la méthode coloniale reste la même partout. Là où elle fut passée, elle a fait subir et faire connaitre son visage éhonté à savoir la répression brutale et inhumaine sur tout ce qui bouge et ce pour faire taire les voix discordantes. Portugais, français, allemands, belges, etc, ils sont les mêmes partout ! Le colonialisme n’a qu’un seul visage : la répression brutale et atroce. Le sang de nos aïeux coulait. Et donc, c’est un devoir de mémoire auquel chacun d’entre nous montrera la dignité et la souveraineté de la Nation.

8 mars et 29 mars, deux dates emblématiques qu’il convient de célébrer ou commémorer dans leur juste valeur. Qu’elles ne soient pas éclipsées par des manifestations mondaines et superflues. Les comités d’organisation doivent être à la hauteur de leurs responsabilités de manière à ce que les Malagasy puissent participer dignement.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Souci national
    L’équipe nationale de football, les Barea, touche le fond. Soit ! Un fait, une réalité que personne ne contredit point. Pas besoin d’une longue démonstration par A + B pour le constater. Il suffit de voir, d’écouter et de lire pour s’en rendre compte. Situation catastrophique qui défraie la chronique. En fait, notre Onze national devient un problème national, une honte nationale. Bref, un souci national que même les moins fervents au ballon rond en parlent.Le dernier match des Barea contre nos voisins les Cœlacanthes au cours duquel l’équipe nationale concéda la plus lourde des défaites avec un à zéro balaie définitivement nos espoirs. Un échec qui confirme le classement de la CAF comme quoi Madagasikara se trouve derrière les Comores. La « Grande terre », le dernier de la classe, est l’ombre d’elle-même !Le sport, la grande fenêtre qui ouvre un pays vers le monde extérieur, un tremplin qui…

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